3 métiers menacés par l’IA d’ici 20 ans, selon un rapport

Introduction à l’ère de l’intelligence artificielle

Depuis l’arrivée de ChatGPT en novembre 2022, l’utilisation des logiciels d’intelligence artificielle (IA) n’a cessé d’augmenter dans le milieu professionnel. Des employés de divers secteurs se servent de chatbots d’IA, ainsi que d’outils développés par des géants comme Google, Microsoft, et Apple, pour simplifier des tâches telles que la prise de notes, l’écriture d’emails ou la traduction lors de réunions. Cependant, cette aide précieuse soulève une question préoccupante : ces outils pourraient-ils remplacer les travailleurs humains ?

Impact de l’IA sur l’emploi : une estimation alarmante

Des études menées par Goldman Sachs et McKinsey en 2023 ont révélé des chiffres choquants concernant l’impact potentiel de l’IA sur l’emploi. Goldman Sachs prévoit que l’IA pourrait automatiser jusqu’à 300 millions de postes à temps plein à travers le monde, tandis que McKinsey estime que 375 millions de travailleurs pourraient être déplacés d’ici 2030. Ces prévisions ont de quoi faire réfléchir sur la viabilité des emplois traditionnels.

Les professions les plus menacées par l’IA

Une enquête récente menée par Pew Research a mis en lumière les professions considérées comme les plus vulnérables face à l’IA. Selon les experts en IA, les métiers suivants sont en tête de liste des secteurs à risque pour les deux prochaines décennies :

• Caissiers
• Journalistes
• Travailleurs d’usine

Cette étude, réalisée auprès de plus de 5,400 adultes aux États-Unis et plus de 1,000 experts en IA, a montré une convergence d’opinions entre le grand public et les spécialistes concernant l’impact de l’IA sur ces métiers.

Perception publique vs. expertise : un fossé à combler

L’enquête a également révélé que 73 % des adultes américains pensent que l’IA réduira le nombre d’emplois pour les caissiers dans les deux prochaines décennies. Une opinion similaire est partagée par les experts en IA. Le pessimisme des travailleurs se traduit également par des craintes concernant d’autres professions telles que le journalisme, où presque 60 % des répondants prévoient des pertes d’emplois. En revanche, des métiers comme les thérapeutes en santé mentale, les avocats et les musiciens ont été jugés moins menacés par les avancées en IA, avec moins de la moitié des participants anticipant des pertes d’emplois dans ces domaines.

Optimisme des experts vs. anxiété du grand public

Une autre découverte clé de l’enquête est l’optimisme relatif des experts en IA par rapport aux craintes du grand public. Environ 73 % des experts croient que l’IA aura un impact positif sur le marché de l’emploi d’ici 20 ans, tandis que seulement 23 % des Américains partagent ce sentiment. De plus, le scepticisme s’est intensifié, avec plus de 50 % des personnes interrogées craignant que l’IA entraîne des pertes d’emplois, par rapport à 25 % parmi les experts.

Une vision d’avenir : entre potentiel et préoccupations

Globalement, la majorité des experts (56 %) estiment que l’IA aura un impact bénéfique sur les États-Unis dans les deux prochaines décennies, alors que ce chiffre tombe à seulement 17 % pour le grand public. Ce décalage souligne l’importance d’une meilleure communication et d’une éducation visant à sensibiliser à la réalité de l’IA dans le monde du travail. À l’heure où la technologie transformera assurément de nombreux secteurs, il est crucial d’envisager des solutions qui permettront aux travailleurs de s’adapter à cette nouvelle ère technologique.