Des discussions cruciales à Riyad
Riyad, la capitale de l’Arabie saoudite, sera le théâtre, ce dimanche, de réunions diplomatiques majeures concernant l’avenir de la Syrie. La rencontre réunira des chefs de la diplomatie venus d’Europe et du Moyen-Orient pour tenter de trouver des solutions au conflit syrien, qui a ravagé le pays depuis plus d’une décennie.
Un double format de réunion
Les discussions seront réparties en deux sessions distinctes :
- Première réunion : Réunissant plusieurs États arabes.
- Deuxième réunion : Impliquant des États arabes alliés à d’autres pays comme la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Italie, la Turquie, l’Espagne, ainsi que des représentants des Nations unies.
Cet agencement témoigne de l’importance des échanges entre nations pour une analyse collective de la situation actuelle en Syrie.
Le soutien à la nouvelle administration syrienne
Un point central des discussions sera le soutien international à la nouvelle administration syrienne, dirigée par Ahmed Al-Charaa, suite à la chute du régime de Bachar Al-Assad. Le responsable saoudien a souligné que les participants examineront également la possibilité d’une levée des sanctions qui pèsent sur le pays depuis 2011, en réaction à la répression exercée à l’égard des manifestations populaires.
Les sanctions : un obstacle à la reconstruction
Les nouvelles autorités syriennes réclament fermement la levée de ces sanctions, appliquées par de nombreuses puissances occidentales. Par exemple :
- États-Unis : Ils ont imposé des restrictions sévères sur le régime d’Assad depuis le début de la guerre civile.
- Union européenne : Les sanctions européennes visent également à répondre aux violations des droits de l’homme.
Malgré cela, plusieurs capitales, y compris Washington, affirment qu’elles attendront de voir les actions concrètes des nouvelles autorités avant de prendre une décision.
Attentes et conditions de l’UE
Kaja Kallas, la cheffe de la diplomatie de l’Union européenne, a indiqué que les 27 États membres envisagent un possible assouplissement graduel des sanctions, mais seulement si des progrès tangibles sont observés, notamment en ce qui concerne la protection des minorités en Syrie. Cette approche conditionnelle souligne la complexité de la situation et le besoin de mesures de confiance.
Une réflexion sur la stabilité régionale
La participation d’importantes figures internationales, telles que la ministre allemande des affaires étrangères, Annalena Baerbock, et le ministre turc Hakan Fidan, souligne l’urgence de protéger la stabilité régionale. De plus, John Bass, représentant américain, a précisé qu’il est crucial d’empêcher la Syrie de devenir une base pour le terrorisme et d’assurer la défaite durable de l’État islamique. Cette réunion à Riyad s’inscrit dans la tradition de dialogues précédents, comme ceux tenus récemment en Jordanie, visant à apporter une paix durable à la Syrie.
En savoir plus sur L'ABESTIT
Subscribe to get the latest posts sent to your email.
Laisser un commentaire