François Asselin démissionne : Nouvelle ère pour la CPME

Un leader au service des PME

François Asselin, après dix années à la présidence de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME), a réussi à donner une voix aux dirigeants de sociétés de 10 à 250 salariés. Bien que modestement il affirme que les succès sont le fruit d’une « œuvre collective », il est indéniable que son action a contribué à une meilleure compréhension des patrons par le grand public. En quittant son poste, il laisse derrière lui une organisation qui, bien que rivalisant avec le Medef, reste à la poursuite d’une plus grande reconnaissance.

Les débuts d’un engagement fort

Élu en janvier 2015, François Asselin s’est donné pour mission de transformer l’image de la CPME. Avant son arrivée, cette confédération était souvent perçue comme représentant un petit patronat pessimiste. Avec une vision claire, il a souhaité introduire une nouvelle dynamique au sein de l’organisation. Il déclare : « On savait s’opposer, dans cette maison, mais on ne savait, souvent, pas proposer », soulignant ainsi la nécessité d’une approche constructive.

Un changement de visage

Une partie essentielle de cette transformation a été visible par le biais d’un changement d’identité visuelle. En 2017, la CPME a simplifié son nom, devenant tout simplement CPME. Cette évolution, bien que modeste, signale une volonté de moderniser et d’actualiser l’image de l’organisation. Cependant, ce changement n’a pas été sans conséquences, puisque, comme le relate Asselin, même les instances gouvernementales ont parfois oublié cette mise à jour.

Les actions de la CPME

François Asselin a également initié plusieurs actions pour renforcer la présence et l’impact de la CPME. Parmi celles-ci, on peut citer :

• La création d’événements pour réunir les dirigeants de PME.
• Des campagnes de sensibilisation pour faire connaître les enjeux spécifiques des petites entreprises.
• Une communication accrue avec les médias pour éclairer le public sur les réalités des PME.

Le défi du leadership

Malgré les progrès réalisés, Asselin reconnaît que la CPME n’a pas encore réussi à déloger le Medef de sa position de leader. Ce défi souligne la complexité du paysage économique français, où les grandes entreprises semblent souvent réserver plus de soutien et d’attention que leurs homologues plus modestes.

Regard vers l’avenir

Alors que François Asselin se prépare à passer le flambeau, le futur président aura la responsabilité de poursuivre les initiatives mises en place et de répondre aux attentes des entrepreneurs. Avec des enjeux comme la transformation digitale et les défis écologiques, le nouveau leader devra naviguer au sein d’un environnement en constante mutation pour assurer la pérennité et la santé des PME françaises.