“Ils sont présumés innocents. On ne donne pas de délégation, on laisse la justice suivre son cours. Pour l’instant, ils resteront adjoints”, a déclaré Michèle Rubirola, pourtant issue d’un parti (EELV) pour le moins intransigeant sur les questions d’exemplarité.
Roland Cazzola et Marguerite Pasquini, élus dans les 15e et 16e arrondissements lors des municipales à Marseille, ne figuraient pas dans la liste des délégations publiée la semaine dernière par la municipalité. Une absence qui n’avait pas été commentée depuis par la maire.
“La ligne rouge c’est l’exemplarité”
Le 16 juillet, les deux élus avaient tous les deux été placés en garde à vue, puis libérés sans être poursuivis, dans l’enquête ouverte sur des procurations douteuses établies dans le 8e secteur, remporté par la sénatrice ex-PS Samia Ghali, qui s’est ralliée à l’union de la gauche du Printemps marseillais après les élections.
Cette enquête en suit une autre, également ouverte à Marseille sur d’autres procurations soupçonnées d’avoir été frauduleusement établies dans les 4e et 6e secteurs, deux bastions des Républicains.
“La ligne rouge c’est l’exemplarité. Alors, si un élu est mis en examen oui, la ligne rouge est franchie”, a ajouté la maire élue sous la bannière du Printemps marseillais, avec le soutien des écologistes.
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