De quoi menacer un peu plus la tenue des prochaines échéances électorales ainsi que les campagnes de terrain. Mais une chose apparaît désormais certaine: échaudé par les vives polémiques autour du maintien des élections municipales au printemps dernier, Emmanuel Macron ne veut pas imposer seul un éventuel report.
Ce jeudi, le porte-parole du gouvernement a confirmé sur Franceinfo que le chef de l’État allait installer une sorte de conseil des sages pour que la décision soit collégiale et transparente.
Une décision “d’ici la fin de l’année”
“On a décidé de mettre en place une commission qui va associer l’ensemble des forces politiques avec un éclairage sanitaire, pour regarder quand est-ce qu’on peut tenir ces élections”, a expliqué Gabriel Attal, confirmant ainsi une information de Paris-Match.
?️ Vers un report des élections départementales et régionales ? “Il faut que la décision soit prise avant que la campagne officielle commence”, explique Gabriel Attal. “Avant la fin de l’année, début de l’année 2021”
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— franceinfo (@franceinfo) October 15, 2020
“Ces élections doivent intervenir au mois de mars (…) on voit bien qu’il y a une augmentation exponentielle de l’épidémie depuis une dizaine de jours (…) il faut que la décision soit prise avant que la campagne officielle commence, d’ici à la fin de l’année, début de l’année 2021″, a ensuite précisé le porte-parole du gouvernement.
Pour lui, la question qui se pose est avant tout celle de la campagne électorale, pour protéger l’égalité entre tous les candidats. “Comment est-ce qu’on tient une campagne dans ce contexte sanitaire? Est-ce qu’on peut la tenir? Si ce n’est pas le cas, est-ce que cela met en doute la sincérité du scrutin?” Autant de questions listées par le porte-parole du gouvernement auxquelles les membres de la commission dédiée devront répondre.
Deux jours auparavant, sept départements, majoritairement de la région Grand Est demandaient à ce que les élections départementales soient repoussées de trois mois afin qu’elles n’interfèrent pas avec la gestion de la crise sanitaire et celle du plan de relance.
“Laissez-nous travailler sur la crise sanitaire, car nos administrés n’ont pas envie aujourd’hui de nous entendre parler de campagne électorale”, affirmait notamment le président Les Républicains de la Haute-Marne, Nicolas Lacroix, à l’AFP après la publication de sa tribune dans Le Figaro.
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