L’enseigne, mise à mal par le coronavirus, avait déjà opéré des fermetures en France depuis quelques années. Elle avait fermé son magasin des Champs-Elysées mais aussi, en 2019 et 2020, décidé de mettre un terme à l’activité de onze magasins. Au total, une vingtaine de boutiques restaient en activité.
Alors que la marque s’était décidée début 2020 à faire 90 millions de dollars d’économies par an, le covid-19 et les différentes mesures de restrictions à travers le monde lui ont coûté très cher. Au deuxième trimestre, Gap déplorait des pertes de 62 millions d’euros.
Les salariés français sous le choc
Si la fragile santé économique du groupe n’était pas un mystère pour les employés, la façon dont ils ont appris la décision prise en haut lieu en a choqué certains. Les salariés italiens, britanniques et français, soit environ 500 personnes, ont été invités à se connecter à la même heure à une conférence téléphonique. À l’autre bout de la ligne, Marc Breitbard, le président de la marque Gap, et Debbie Edwards, vice-présidente, chargée de la direction générale en Europe, leur ont appris la nouvelle. “Au mépris des règles d’information du personnel” dans le cadre d’un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), dénonce un salarié dans Le Monde.
Ce retrait européen devrait être abordé de manière plus détaillée lors d’une autre réunion qui se tiendra le 22 octobre. Elle devrait “réactualiser les éléments du plan de stratégie et de création de valeur”.
Comme le pointe le quotidien du soir, les espoirs d’une éventuelle reprise des points de vente en France restent maigres, tant d’autres enseignes qui ont fermé peu avant peinent à trouver des repreneurs.
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