Les lettres étaient destinées à la même personne, Aimée, habitante de Loubillé dans les Deux Sèvres, toujours d’après la radio locale. Elles ont été retrouvées dans un carton que venait de déposer un homme. “Les courriers étaient enfouis sous des dizaines de journaux des années 60 et 70”, a raconté l’autrice de la découverte à France Bleu.
Il s’en est suivi une quête sur les réseaux sociaux pour retrouver les traces d’Aimée. “Je travaille en déchetterie et un homme est venu nous apporter un carton rempli de lettres adressées à une certaine Aimée Randonnet. Aidez-moi à retrouver ses enfants/petits-enfants. Je ne veux pas que ça parte à la poubelle”, a-t-elle écrit sur Twitter.
Et d’expliquer que la maison de son arrière-grand-mère avait été vendue il y a peu et qu’un carton avait dû être oublié sur place. Le nouveau propriétaire a vidé le grenier et tout amené à la déchetterie, selon lui.
Sa dernière descendante, Claudine, 65 ans, la fille d’Aimée s’est également montrée très surprise. “C’est presque un choc ! J’étais loin de m’imaginer cela, après tant de temps, c’est intéressant de voir l’écriture et les sentiments des parents”, a-t-elle réagi auprès de France Bleu.
D’après elle, les lettres ont été écrites par Pierre, son futur mari, parti au front entre 1939 et 1945. “À la fin d’une lettre, il lui dit “il me semble que c’est plus que mon sang que je perds. Ma petite Aimée, tu ne peux t’imaginer comme j’ai un cafard d’être ici.” Je trouve ça très fort”, a-t-elle conclu.
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