CORONAVIRUS – Une vague inarrêtable, avec de profondes différences régionales. Toujours très vivace en Europe malgré des mesures variées de confinement, la pandémie de Covid-19 s’est installée sur le globe depuis le mois de janvier sans pouvoir être endiguée, à d’importantes exceptions près.
Si l’histoire du coronavirus est loin d’être finie, la fin de l’année 2020 est l’occasion de dresser un historique de la contagion depuis le début de l’épidémie. Pour le découvrir, nous vous proposons de revoir les 12 mois passés grâce à une course de graphiques commentée dans la vidéo en tête de cet article.
Le nombre de cas de SARS-CoV-2 dans le monde a aujourd’hui dépassé les 75 millions de malades, avec plus de 1,67 million de morts à travers le globe. L’actualité vaccinale, avec notamment la validation récente d’un vaccin par l’autorité européenne du médicament, devrait agir décisivement sur ce bilan.
La comparaison entre pays dans le temps est nécessaire pour comprendre l’évolution de la pandémie, alors que de nombreux États envisagent un déconfinement, malgré un nombre de cas en hausse. Mais il faut faire attention à ne pas comparer n’importe quoi, n’importe comment.
Lire entre les courbes
L’élément essentiel à regarder, c’est surtout l’évolution dans le temps plutôt que le nombre exact de cas ou de morts. En effet, ces données sont obligatoirement plus ou moins biaisées en fonction des méthodes de comptage de chaque pays.
Pour réaliser cette vidéo, nous avons choisi de nous appuyer sur les chiffres consolidés par Our World In Data, géré notamment par des chercheurs de l’université d’Oxford et référence de nombreux scientifiques (les chiffres quotidiens sont lissés sur 7 jours, afin d’avoir une lecture du graphique plus lisible). Mais, quelle que soit la qualité de cette synthèse, elle n’efface pas des biais très clairs qui invitent à lire ces chiffres avec précaution, comme précisé dans notre vidéo.
Le nombre de cas répertoriés est ainsi totalement dépendant de la capacité de dépistage de chaque pays. Par exemple, pendant le premier confinement, la France a très peu testé sa population, à l’inverse de l’Allemagne, ce qui veut dire qu’une très grande partie des infections est passée sous les radars (une situation qui a changé depuis le déconfinement). Sur les morts, cela dépend également des décès enregistrés dans chaque pays: compte-t-on uniquement les hôpitaux, les maisons de retraite, les décès à domicile?
Il faut donc plutôt se concentrer sur l’évolution de ces chiffres au long court, évolution qui permet de voir l’épidémie exploser, mais aussi refluer dans différents pays. Puis, pour beaucoup malheureusement, comme les pays d’Europe, repartir à nouveau à la hausse quelque mois après. Une dynamique qui montre bien que si 2020 a été l’année du coronavirus, 2021 ne devrait pas être en reste.
À voir également sur Le HuffPost: Mike Pence s’est fait vacciner contre le Covid-19 en direct
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