Les faits se sont déroulés le 14 mai vers 20h, toujours selon les informations de France Bleu. “Une fois qu’on a accepté une commande, le client voit notre photo directement sur l’écran”, explique le livreur montrant au passage à la radio locale un taux de 98% de satisfaction pour 2.796 commandes livrées. “Nous, on voit seulement son nom et son numéro de téléphone : on ne voit pas son visage”.
Après avoir reçu le message, il a décidé de ne pas livrer la commande, “parce que ces insultes, c’est insupportable”, a-t-il détaillé, avant d’ajouter: “Une fois arrivé là-bas, on peut se bagarrer”. Le livreur a également appelé la plateforme Uber Eats qui s’est chargée d’annuler la commande de la cliente: “On est dans un pays de droits, je ne pouvais pas faire justice moi-même”, a-t-il confié.
Uber Eats ne tolère “aucune discrimination”
Yaya, qui travaille pour Uber Eats depuis 7 mois à Laval et n’a jamais rencontré de problèmes ne décolère pas, une semaine après les faits. “Je n’arrive pas à dormir comme il faut, j’imagine tout le temps (les mots de la cliente, ndlr)”, regrette-t-il.
De son côté, Uber Eats a annoncé faire le nécessaire pour suspendre le compte de la cliente, expliquant accompagner ses livreurs dans leurs démarches pour porter plainte. “Nous coopérons également avec les forces de l’ordre compétentes lorsqu’un partage d’informations est requis”, a déclaré la plateforme à la radio.
Et de rappeler dans un communiqué qu’elle ne tolère “aucune discrimination envers les livreurs, les restaurants et les clients, que cela soit en raison de leur origine, de leur religion, de leur handicap, de leur orientation ou identité sexuelle, de leur situation familiale, de leur âge ou tout autre facteur de discrimination.”
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