Au total, huit femmes avaient déposé des plaintes pour “viol”, “harcèlement sexuel” ou “agression sexuelle” contre PPDA, mais les investigations ont révélé que les faits étaient soit prescrits soit insuffisamment qualifiés pour faire l’objet de poursuites judiciaires.
Dans le communiqué expliquant sa décision, le parquet de Nanterre explique que la Brigade de Répression de la Délinquance contre la Personne (BRDP) de la Préfecture de Police de Paris a entendu au total 23 femmes, dont Florence Porcel, la plus médiatique des accusatrices de PPDA.
La plainte de PPDA également classée sans suite
De son côté, l’ancienne star du journal télévisé de TF1 a “soit contesté l’existence des faits dénoncés par ces femmes, soit en a reconnu la matérialité tout en niant toute contrainte”, poursuit le parquet, qui détaille par le menu les raisons pour lesquelles les faits dénoncés étaient soit prescrits, soit impossibles à qualifier voire à prouver, et niés par Patrick Poivre d’Arvor.
C’est notamment le cas pour une relation sexuelle entre Florence Porcel et le journaliste, qui se serait produite en 2009, mais au sujet de laquelle les investigations n’ont pas permis de la caractériser comme un viol, ni même de prouver qu’elle avait pu avoir lieu. “Aucun élément ne permet de confirmer les propos de l’un ou de l’autre concernant l’existence de cette scène”, écrit le parquet.
Le communiqué se conclut en ajoutant que la plainte pour diffamation déposée par PPDA à l’encontre de Florence Porcel a elle aussi été classée sans suite. “En l’absence de démonstration d’une intention de nuire”, le parquet a en effet estimé que des poursuites n’étaient pas nécessaires.
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