L’humoriste Tom Villa raconte la maladie d’Alzheimer de sa grand-mère
Fabrice L.
une heure
Quel fléau… Le dernier de mes grands-parents décédés l’a été d’un cancer. En rien, cela n’est souhaitable. Pour autant, ma grand-mère, à 91 ans, exécrait l’idée d’être impactée par son traitement sur ses capacités intellectuelles. Elle demandait les effets de chaque médoc’ et signifiait vivement sa désapprobation aux médecins et infirmières contre tout ce qui lui nuirait en la matière. Alzheimer retirait cette dignité. Dieu merci, si elle a souffert, elle nous a quittés comme elle était dans sa personne : tendre, drôle même encore à certains moments, nous disant qu’elle nous aimait. Les familles touchées par Alzheimer sont doublement victimes : elles perdent physiquement mais aussi psychiquement, avant même le décès, la personne qu’ils aimaient…
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