“Dès mon premier jour, j’engagerai la sortie de l’élevage industriel. Il faut (…) réinstaller les agriculteurs dans les campagnes, avec des revenus décents. Ce qui permettra de remplir un autre objectif: lutter contre la malbouffe, donc contre les maladies chroniques et l’obésité”, explique le candidat écologiste au JDD.
Il “extirpera” ensuite “les lobbys qui gangrènent l’économie française et vampirisent les subventions et les politiques publiques pour qu’enfin ce soit le climat, la santé, l’environnement et la justice sociale qui priment”.
“Chaque euro d’argent public sera conditionné à la protection de l’environnement. Plus un euro pour Total tant que Total n’a pas rompu avec sa logique qui consiste à chercher toujours plus de pétrole et plus de gaz dans le sous-sol!”, assure-t-il
Pour “réparer notre société” et “reconstruire notre économie”, Yannick Jadot prévoit un plan d’investissement “de 50 milliards d’euros par an sur le quinquennat, soit 2 % du PIB”.
“Vingt-cinq milliards d’euros seront consacrés à la reconstruction, dont 10 milliards au logement et au bâtiment”, et “25 milliards seront dévolus à des services publics de qualité”.
Septennat “non renouvelable”
Ce programme “va créer 1,5 million d’emplois, revivifier l’économie, et enclencher un cercle vertueux d’investissement et de consommation responsable”, assure-t-il.
“Nous allons restaurer un impôt sur la fortune et aller vers l’ISF climatique. Le patrimoine financier qui investit dans les énergies fossiles sera davantage taxé. Il faut décarboner la finance!”, clame le candidat écologiste.
“En investissant sur les logements, les transports, une alimentation saine, contre le gaspillage, nous rendrons aux Français l’équivalent d’un treizième mois d’économies”.
Sur le plan institutionnel, Yannick Jadot veut “déprésidentialiser” avec un septennat “non renouvelable” et un président qui se recentrera sur quelques missions: ”être le garant de l’État de droit, des libertés fondamentales et de la protection du climat”.
“L’Assemblée nationale, élue à la proportionnelle avec parité totale à l’arrivée -et non plus seulement dans les candidatures- deviendra le cœur battant de la démocratie. Avec, au lieu du ‘couple exécutif’, un nouveau couple formé par le président de la République et la présidente de l’Assemblée nationale, un binôme paritaire dans l’équilibre des pouvoirs”.
Désigné candidat des écologistes mardi, Yannick Jadot, crédité entre 6 et 9% dans les sondages, doit s’imposer parmi les sept candidats déjà déclarés à gauche.
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