Interrogée sur le rejet opposé par Marine Le Pen et Emmanuel Macron de sa candidature pour animer le débat d’entre-deux tours sur France 2, la journaliste semble en paix avec ces événements. “Je ne l’ai pas mal vécu”, assure-t-elle au quotidien, expliquant ne pas voir été “totalement surprise” par le fait que la candidate du Rassemblement national n’a pas voulu d’elle pour cet exercice-là.
Un “moment important pour les candidats”, lors duquel elle n’aurait toutefois pas “eu le même ton” que lorsqu’elle donne ses interviews, souligne-t-elle. En effet, l’entourage de Marine Le Pen avait dénoncé l’attitude de la journaliste, qui, d’après lui, “n’arrive pas à dissimuler son hostilité vis-à-vis” de la députée d’extrême droite.
“Aucune animosité personnelle envers quiconque”
Ce que l’intéressée dément: “Je n’ai aucune animosité personnelle envers quiconque. Quand j’interviewe les politiques, c’est sur leurs programmes, promesses, engagements et contradictions. Je cherche où se trouve le problème, le loup, parce que c’est important, intéressant et c’est mon rôle”.
“Après, on peut plus ou moins apprécier mon ton”, poursuit-elle, expliquant tenter de le “rendre plus neutre” et de “gommer l’ironie et même le sourire”, car “au 20 Heures, ça ne passe pas”.
Anne-Sophie Lapix voit même un effet positif à cette polémique: “elle m’a finalement permis d’avoir Emmanuel Macron dans le 20 Heures au lendemain du débat. On essayait de le décrocher depuis le début de l’année sans succès. Cette fois, cela s’est fait simplement”. Elle souligne d’ailleurs que, depuis, le président et Marine Le Pen sont revenus sur le plateau du 20 Heures.
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