Cette dernière, ancienne figure des gilets jaunes, avait porté plainte au début du mois pour des faits “pouvant s’apparenter à une agression sexuelle” remontant au mois d’août 2014 à Grenoble. Des accusations que l’élu conteste fermement et qui n’avaient pas été rapportées au comité contre les violences sexuelles mis en place par la France insoumise avant que l’affaire ne devienne publique. Les faits dénoncés pourraient par ailleurs être prescrits.
“Je remercie la justice de prendre ça au sérieux”, a réagi Sophie Tissier, citée par BFMTV, souhaitant que “que toute cette histoire soit tirée au clair”.
Sur cette même chaîne, la plaignante avait dénoncé “des gestes déplacés, des mains baladeuses” lors d’une soirée organisée par le parti de Gauche. Elle évoquait “un regard salace, gluant” et “une drague lourdingue” constituant un comportement “outrancier, offensant, harcelant” de la part d’Éric Coquerel.
Sophie Tissier a également assuré que l’élu s’était également montré insistant par SMS, afin que la jeune femme la rejoigne à son hôtel. Des textos que la plaignante dit ne plus avoir en sa possession à ce jour.
“C’est un soulagement parce que ça fait 8 ans que je porte ce fardeau, d’avoir été ostracisée, qu’on ne m’ait pas crue, qu’on ne m’ait pas entendue quand je me suis plainte à l’époque à plusieurs personnes”, a-t-elle ajouté jeudi au micro de RTL.
“Je veux obtenir justice, que les violences dont j’ai été victime soient prises en compte par la justice, et que ce soit tiré au clair. La façon dont Mélenchon et Coquerel ont réagi, dans un déni total, en niant ma parole, en faisant comme si je n’avais rien dit et que c’était une broutille. Il va falloir qu’ils remettent en question leur façon de traiter les violences envers les femmes”, a-t-elle également ajouté.
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