Cette sélection a pour but d’inspirer d’autres photographes et de maintenir l’intérêt général autour de ce spectaculaire tableau naturel, visible la nuit et en hiver, près du cercle polaire arctique. La liste de cette année met en lumière (héhé) les images de 25 photographes de 13 nationalités différentes. Elle est généralement publiée au début du mois de décembre pour coïncider avec la saison des aurores polaires.
L’hiver dans l’Arctique s’étend généralement de fin septembre à début avril. Cette période est propice à l’observation de ce phénomène, le ciel étant suffisamment sombre pour que les aurores se détachent distinctement. Le meilleur moment pour les voir et les immortaliser est l’équinoxe d’automne (22 ou 23 septembre) et l’équinoxe de printemps (20 ou 21 mars) en raison d’une augmentation de l’activité du vent solaire.
Les électrons émis par les taches solaires produisent des lumières atmosphériques après avoir été guidés vers les pôles par le champ magnétique de la Terre.
Le terme « aurore boréale » aurait été inventé par Galilée en 1619 après J.-C., combinaison d’Aurora, déesse de l’aube dans la mythologie romaine, et de Boreas, personnification du vent du nord qui véhicule un courant d’air froid en hiver (et dieu mineur dans la mythologie grecque). Galilée supposait à tort que le phénomène observé était la conséquence de la réflexion de la lumière solaire sur l’atmosphère.
Considérée comme le Graal des événements célestes à mater, l’aurore boréale est en fait le résultat de particules chargées d’électricité provenant de l’espace et pénétrant à très grande vitesse dans la haute atmosphère terrestre. Selon Space.com, « la science derrière les aurores boréales n’a pas été théorisée avant le début du XXe siècle. Le physicien norvégien Kristian Birkeland a soumis l’idée que les électrons émis par les taches solaires produisaient des lumières atmosphériques après avoir été guidés vers les pôles par le champ magnétique de la Terre. »
Nico Rinaldi, l’un des photographes choisis par Capture the Atlas, est parvenu à capturer une aurore dans l’Oblast de Mourmansk, en Russie. Il confie rêver depuis longtemps de photographier les paysages du nord du pays. « Vous avez l’impression d’être au royaume des monstres des neiges, dans un paysage où les montagnes et les arbres sont dominés par la glace et le froid », a-t-il déclaré dans un communiqué de presse. « Cette nuit-là, les aurores boréales ont offert un spectacle incroyable ».
Capturer les aurores boréales peut être un défi, même pour les photographes chevronnés. « Lorsque les aurores boréales se déchaînent dans le ciel nocturne, se concentrer sur sa composition vaut la peine de fournir un effort maximal, car tout se passe si vite », a également témoigné le photographe Tor-Ivar Næes, dont le cliché Auroraverse a été pris à Nordreisa, en Norvège.
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