Selon Sarangi, l’autre aspect préoccupant de la catastrophe en cours est qu’il n’existe aucune organisation indienne capable de procéder à une évaluation scientifique complète du problème et de proposer un plan réalisable et efficace pour nettoyer la contamination. En 2010, deux centres de recherche, le NEERI et le NGRI ont étudié le problème des déchets dangereux et proposé une méthode d’assainissement de l’environnement. « Sauf qu’un comité d’évaluation nommé par le gouvernement a estimé que les conclusions de l’étude n’étaient pas fiables, poursuit Sarangi. Les fonctionnaires du PNUE (Programme des Nations unies pour l’environnement, NDLR) qui disposent de l’expertise et de l’expérience nécessaires pour mener à bien des travaux d’assainissement, comme à Bhopal, ont proposé leur aide, mais le gouvernement indien, pour des raisons qui restent à connaître, refuse de leur envoyer une demande à cet égard. »
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