“Le Chat” est une célèbre bande dessinée narrant les raisonnements absurdes d’un chat sans expression à taille humaine et en costume, parue dans le journal belge Le Soir de 1983 à 2013.
Dans la semaine, l’organisme chargé de la construction des infrastructures publiques à Bruxelles a reçu un permis d’urbanisme lui permettant de démarrer les travaux de construction des sept étages de ce nouveau musée de 4000 m² de surface au sol.
Les travaux internes seront payés par Philippe Geluck, mais le financement public d’une partie du prix de 9,38 millions d’euros du bâtiment a été décrit comme une “provocation” par des contestataires, qui s’étonnent qu’en parallèle, le musée Magritte, le célèbre musée d’art moderne situé dans la même rue de la capitale, soit lui dans l’attente d’une rénovation promise depuis 2011.
“Incompréhension et inquiétude”
“Nous tenons à vous faire part de nos sentiments d’incompréhension et d’inquiétude, voire de consternation et de révolte, face au projet du musée du Chat qui vise essentiellement à la promotion de l’œuvre de Philippe Geluck”, écrivent ainsi les mécontents dans une pétition ayant réuni près de 4500 signatures.
“Nous sommes des Bruxellois profondément attachés à la vie culturelle de notre ville et, pour la plupart d’entre nous, des acteurs du monde de l’art. La collection du Musée d’art moderne est composée de peintures et de sculptures destinées à être vues dans un musée, contrairement aux dessins de Philippe Geluck, qui sont faits pour être reproduits”, expliquent les pétitionnaires.
“Le public amateur d’art ne comprendrait pas que l’exposition d’un ensemble riche et varié, constitué sur des décennies, dont la qualité ne peut être mise en doute, soit préférée à celle des productions d’un dessinateur de presse investi dans un processus d’autopromotion”, estiment-ils encore.
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