À cause du Covid-19, l’interdiction des terrasses chauffées repoussée à avril 2022
Il s’agit dans ce texte de traduire l’annonce l’été dernier par Barbara Pompili d’une interdiction de ces terrasses, nocives pour l’environnement. La ministre de la Transition écologique avait alors indiqué que la mesure ne serait pas appliquée avant le printemps 2021, déjà en raison de la crise du Covid-19.
Le corapporteur du projet de loi Mickaël Nogal (LREM) a proposé par amendement un “délai supplémentaire”, au 31 mars 2022, afin d’offrir un “horizon plus favorable” aux cafés et restaurants actuellement fermés.
“La terrasse chauffée est un non-sens absolu” pour l’environnement, a appuyé la ministre déléguée Emmanuelle Wargon, évoquant devant les députés “un demi-million de tonnes de CO2 économisés chaque année” avec une telle interdiction. Cependant “le décalage est de bonne politique”.
Une décision prise au niveau municipal
L’ancienne ministre socialiste de l’Ecologie Delphine Batho a opposé que ce report n’était probablement pas “la principale mesure attendue par les restaurateurs” et que le jour où ils rouvriront, “il n’y aura pas besoin qu’il y ait des chauffages en terrasse pour que tout le monde s’y précipite”.
À droite, Julien Aubert a cherché à l’inverse à supprimer la mesure d’interdiction, invitant à en faire le bilan “coût-avantages” et à mesurer l’impact sur l’emploi notamment.
Les municipalités peuvent déjà interdire ces terrasses chauffées localement. Rennes a été la première métropole de France à les bannir début 2020.
Le projet de loi climat est attendu en première lecture dans l’hémicycle de l’Assemblée fin mars.
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