Le 11 février, la jeune fille originaire de Côte d’Ivoire, ainsi que ses parents, sont convoqués pour une possible expulsion du territoire français. La famille avait pourtant fait une demande d’asile, souhaitant obtenir la “protection subsidiaire” de la France, après un long et éprouvant périple à travers l’Afrique subsaharienne, la Libye et l’Italie. Ils craignent, entre autres, l’excision de la jeune fille dans leur pays d’origine, selon Le Parisien.
Mais en vertu de l’accord de Dublin, qui oblige à faire sa demande d’asile dans le pays d’entrée en sol européen, la famille pourrait être renvoyée en Italie. De toute évidence, l’annonce de la suppression de ce règlement controversé, en septembre dernier, par la cheffe de l’exécutif européen Ursula von der Leyen, n’y changera rien.
Comme vous pouvez le voir dans notre reportage vidéo en tête d’article, les professeurs et camarades de Fatimate regrettent une décision “absurde”.
La mobilisation pour Fatimate est loin d’être un cas isolé. Ces derniers mois, plusieurs établissements scolaires ont aussi fait bloc pour dénoncer des décisions administratives jugées injustes envers des élèves d’origine étrangère, comme à Dijon, Rennes ou à Agen.
En janvier, la grève de la faim d’un boulanger bisontin, qui voulait continuer à former son apprenti d’origine guinéenne, avait initié une vague de soutien nationale et une pétition signée par près de 250.000 personnes. Laye Fodé Traoré, 18 ans, avait finalement été régularisé.
À voir également sur Le HuffPost : Dans les Alpes, les migrants face à une police aux frontières renforcée
En savoir plus sur L'ABESTIT
Subscribe to get the latest posts sent to your email.