CULTURE

Comment j’ai dégommé Malik au babyfoot pendant mon séjour en HP

Mon cerveau tourne en boucle quand on me dépose au centre. Je trippe encore et quand je ferme les yeux, différentes réalités possibles défilent devant moi. Si je me concentre assez sur l’une d’entre elles, j’arriverai à rentrer dedans.
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Syrie en direct : les équipes de défense civile enquêtent sur des "cellules souterraines cachées" dans la prison notoire d'Assad

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Syrie en direct : les équipes de défense civile enquêtent sur des “cellules souterraines cachées” dans...

La Syrie comme une étape “limitée, temporaire” et a déclaré que les frappes aériennes menées par l’IDF avaient été dirigées contre des “systèmes d’armement stratégiques.” Israël a saisi le plateau du Golan à la Syrie en 1967 et les a annexés unilatéralement en 1981. Plus tôt aujourd’hui, l’armée israélienne a publié des photographies des troupes de l’IDF opérant plus profondément à l’intérieur du territoire syrien, dans la région du mont Hermon. Le Times of Israel rapporte que Saar a déclaré, après qu’Israël ait ciblé des sites à l’intérieur de la Syrie avec des frappes aériennes, “le seul intérêt que nous avons est la sécurité d’Israël et de ses citoyens… c’est pourquoi nous avons attaqué des systèmes d’armement stratégiques, comme, par exemple, les restes d’armes chimiques, ou des missiles et roquettes à longue portée, afin qu’ils ne tombent pas entre les mains d’extrémistes.” pendant que le pays assemble un nouveau gouvernement, a…

C’est certain, 2024 va surpasser ce regrettable record de 2023.

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C’est certain, 2024 va surpasser ce regrettable record de 2023.

JHOJAN HILARION / AFP La sécheresse a affecté de nombreuses régions du globe en 2024, telles que l’Afrique Australe et la Colombie. JHOJAN HILARION / AFP La sécheresse a affecté de nombreuses régions du globe en 2024, telles que l’Afrique Australe et la Colombie. CLIMAT – Les températures continuent de battre des records, et ce n’est pas de bon augure. Tandis que 2023 a déjà établi le record de l’année la plus chaude jamais observée sur la planète, 2024 semble prête à le surpasser. Selon l’observatoire européen Copernicus, 2024 sera non seulement l’année la plus chaude jamais documentée, mais aussi la première à dépasser le seuil de 1,5 degré de réchauffement. Après le deuxième novembre le plus chaud au niveau mondial, « il est de fait certain que 2024 sera l’année la plus chaude enregistrée et dépassera de plus de 1,5 °C le niveau préindustriel », a déclaré ce lundi 9 décembre le Service de changement climatique (C3S) de l’observatoire Copernicus. Novembre, marqué par une série de typhons dévastateurs en Asie et la persistance de sécheresses historiques en Afrique Australe et en Amazonie, a été 1,62 °C plus chaud qu’un mois de novembre habituel à une époque où l’humanité ne consommait pas de combustibles fossiles à une échelle industrielle. Ce mois de novembre a été le 16e sur les 17 derniers mois à signaler une anomalie de 1,5 °C par rapport à la période 1850-1900, selon les données ERA5 de Copernicus. Ce seuil emblématique représente la limite la plus ambitieuse de l’accord de Paris de 2015, visant à contenir le réchauffement bien en deçà de 2 °C et à poursuivre les efforts pour le restreindre à 1,5 °C. Cependant, cet accord se réfère à des tendances à long terme : la moyenne de réchauffement d’1,5 °C doit être observée sur au moins 20 ans pour considérer que la limite est franchie. En tenant compte de ce critère, le climat est actuellement réchauffé d’environ 1,3 °C ; le Giec prédit que la limite d’1,5 °C sera probablement atteinte entre 2030 et 2035, et ce, peu importe l’évolution des émissions de gaz à effet de serre de l’humanité, qui sont proches du pic mais pas encore en baisse. Vers un réchauffement « catastrophique » Selon les derniers calculs de l’ONU, le monde n’est absolument pas sur la bonne voie pour réduire sa pollution carbone afin d’éviter une aggravation significative des sécheresses, des vagues de chaleur ou des pluies torrentielles déjà observées, entraînant de lourdes pertes humaines et des impacts économiques. Les politiques actuelles des différents pays conduisent vers un réchauffement « catastrophique » de 3,1 °C cet siècle, voire 2,6 °C si les promesses d’amélioration sont tenues, affirme l’ONU Environnement. Les pays ont jusqu’en février pour soumettre aux Nations Unies la révision de leurs objectifs climatiques d’ici 2035, désignée sous le terme « contributions déterminées au niveau national » (NDC). Mais l’accord minimal de la COP29 à la fin novembre risque d’être utilisé comme justification pour des ambitions réduites. Les pays en développement ont reçu la promesse de 300 milliards de dollars d’aide annuelle de la part des pays riches d’ici 2035, ce qui représente moins de la moitié de leur demande pour financer leur transition énergétique et leur adaptation aux conséquences climatiques. Le sommet de Bakou s’est également terminé sans engagement clair pour accélérer la « transition » vers l’abandon des énergies fossiles, approuvée à la COP28 de Dubaï. À voir également sur Le HuffPost : La lecture de ce contenu pourrait entraîner un dépôt de cookies de la part de l’opérateur tiers qui l’héberge. Compte tenu des choix que vous avez formulés concernant le dépôt de cookies, nous avons bloqué l’affichage de ce contenu. Si vous souhaitez y accéder, vous devez accepter la catégorie de cookies “Contenus tiers” en cliquant sur le bouton ci-dessous. Lire la Vidéo

«C’est tel un rêve»: les Syriens expérimentent leur premier jour sans Assad

INVESTIGATIONS

«C’est tel un rêve»: les Syriens expérimentent leur premier jour sans Assad

Des sons ont été perçus, dit-on, devant l’une des entrées cachées qui conduisent aux niveaux inférieurs de la prison de Saidnaya, située au nord de Damas, une institution militaire au service du régime de Bachar al-Assad, désignée comme un « abattoir humain ». Il semblerait que ces voix proviennent d’hommes et de femmes enfermés dans des conditions horribles, pour certains depuis plusieurs dizaines d’années.

C'est un Raspberry Pi 5 dans un clavier, et il s'appelle le Raspberry Pi 500 | TechCrunch

TECHNOLOGIES

C’est un Raspberry Pi 5 dans un clavier, et il s’appelle le Raspberry Pi 500

Le fabricant d’ordinateurs à carte unique Raspberry Pi met à jour son petit appareil mignon qui associe ordinateur et clavier avec de meilleures spécifications. Nommé le Raspberry Pi 500, ce successeur du Raspberry Pi 400 est aussi puissant que le modèle phare actuel de Raspberry Pi, le Raspberry Pi 5. Il est disponible à l’achat dès maintenant chez les revendeurs Raspberry Pi.

Le Raspberry Pi 500 est le moyen le plus simple de commencer avec un Raspberry Pi car il n’est pas aussi intimidant que le Raspberry Pi 5. Lorsque vous regardez le Raspberry Pi 500, vous ne pouvez voir aucun chipset ou PCB (carte de circuit imprimé). Le Raspberry Pi est complètement caché à l’intérieur d’un format familier, un clavier.

L’idée avec le Raspberry Pi 500 est que vous pouvez brancher une souris et un affichage, et…

Dans un caveau coopératif

HERAULT NEWS

Dans un caveau coopératif

Depuis les années 1970, la consommation de vin a quasiment été réduite de moitié !! Comment les vignerons se transforment-ils pour écouler leur vin ? La concurrence entre les vins de Coopérative et de Domaine est-elle toujours d’actualité ? Pourquoi un vigneron choisit-il de devenir coopérateur ?
La coopérationLa région Occitanie représente le premier pôle de production vinicole français, et l’Hérault se distingue en tant que département leader avec un tiers de la production totale. Rendez-vous dans l’une des caves coopératives les plus anciennes de l’Hérault. Rendez-vous au cœur de l’AOP Picpoul de Pinet… Juste après les États-Unis, la France se classe comme le pays où l’on consomme le plus de vin au monde ! Le concept des coopératives de vignerons remonte à longtemps. Autrefois, chaque village possédait sa coopérative. En 1934, les caves Florès voient le jour à Florensac. Lorsque nous arrivons sur place, accompagné de Mathis, le technicien du son, nous sommes étonnés par la taille du site. De grands hangars à droite, les quais à gauche pour le déchargement du raisin, et au fond, les bureaux, la boutique, le caveau de dégustation, puis le restaurant. Stéphane Roques, directeur et œnologue de formation, nous rappelle le principe fondamental de la coopérative. Je poursuis la discussion dans le caveau de vente avec Benjamin Brousse, le président des caves Florès, élu par les coopérateurs pour représenter leurs intérêts et faire le lien entre les adhérents et le directeur. Vigneron à Florensac depuis quatre générations, son grand-père était parmi les premiers coopérateurs il y a 90 ans. Pour lui, la cave coopérative est et doit demeurer un lien social. La coopérative est ancienne et certains coopérateurs le sont également. Pour renouveler leur effectif, Florès propose un prêt à taux zéro aux jeunes souhaitant s’établir. Stéphane Roques, ancien œnologue reconverti en directeur de caves.
La qualité85 coopérateurs travaillent au sein des Caves Florès à Florensac . Existe-t-il une rivalité entre les vignerons de coopérative et ceux de Domaine ? Nous sommes entourés de bouteilles dans le caveau de dégustation. Les vins de coopérative ont souvent souffert de la comparaison avec ceux de Domaine, et historiquement, ces vins étaient souvent associés à une qualité inférieure. À l’été 2024, un des grands experts mondiaux du vin a attribué des notes exceptionnelles à plusieurs vins des caves Florès. Qu’en est-il réellement ? En arrivant devant le caveau de dégustation, je pose la question à Stéphane Roques, directeur de la coopérative et œnologue de formation. Est-il vraiment possible de produire un vin de qualité avec des prix accessibles ? Comment cela fonctionne-t-il ? Benjamin Brousse, vigneron et président des Caves Florès… Les cuves des caves Florès sont véritablement impressionnantes.
Les coopérateursPourquoi certains vignerons préfèrent-ils mutualiser leur raisin ? Quel est l’intérêt ?  Nous nous tenons devant l’un des quais de la coopérative Florès, c’est-à-dire l’endroit où les vignerons coopérateurs déposent leur raisin pour le pressage. Stéphane Roques, le directeur, me présente l’un de ses 85 coopérateurs. Intervention directe de monsieur le directeur… Aujourd’hui, les coopérateurs ont également un accès à la cave, ils ne sont plus de simples apporteurs. Cela crée aussi un lien. Les coopérateurs ne sont plus de simples “apporteurs” comme auparavant.
La stratégie de venteLa région Occitanie est le premier pôle de production vinicole française et l’Hérault se distingue en tant que département leader avec un tiers de la production totale. Cependant, la consommation de vin est en déclin en France depuis 50 ans. Comment les vignerons se réinventent-ils ? Depuis les années 70, la consommation vinicole des Français a été divisée par deux. Les Français consomment 35 litres de vin par habitant et par an, une bouteille sur deux est vendue en supermarché : 70% des Français achètent leur vin dans ces enseignes. Je suis toujours dans le caveau de vente et de dégustation des Caves Florès à Florensac. Entouré de ses bouteilles, Stéphane Roques, le directeur, nous parle de ses clients… Benjamin Brousse, vigneron et président des Caves Florès… Avec l’évolution de la consommation de vin, les coopératives doivent également adapter leurs stratégies de vente. Le Picpoul de Pinet est le vin le plus vendu en Angleterre.
Qui sont les clients ? 61% des Français achètent leur vin en supermarché. Alors, qui sont ceux qui viennent en cave coopérative pour se procurer leurs bouteilles ? Selon Dimitri, sommelier devenu commercial des caves Florès, les clients cherchent ici un bon rapport qualité-prix, et non le prix le plus bas. Dans le caveau de vente attenant à l’entrée du restaurant, j’aperçois un couple d’une soixantaine d’années, manifestement content d’être ici… Un peu plus loin, un homme examine des bouteilles mais sans grande conviction… Bien que de nombreux clients viennent d’Allemagne, d’Angleterre, de Belgique ou d’autres régions françaises, comme ces deux couples, la majorité de la clientèle des caves Florès reste héraultaise.

La semaine de 3 jours envisagée par Bill Gates est-elle véritablement possible ?

ACTUALITÉS

La semaine de 3 jours envisagée par Bill Gates est-elle véritablement possible ?

La semaine de quatre jours continue de susciter de nombreuses discussions. Depuis la parution du livre Comment la semaine de 4 jours a planté ma boîte par Julien le Corre, la question de la réduction des jours de travail est à nouveau au centre des débats. Cependant, Bill Gates envisage les choses à une échelle beaucoup plus grande. Dans une interview récente sur le podcast What Now ? animé par Trevor Noah, le créateur de Microsoft a soutenu l’idée d’une semaine de trois jours.

Pour lui, les avancées de l’intelligence artificielle permettront une telle organisation sans entraîner de perte de productivité pour les entreprises. « Si un jour nous parvenons à une société où l’on ne travaille que trois jours par semaine, ce serait probablement une avancée favorable », a-t-il affirmé lors de son intervention.

Des milliers d’offres d’emploi en un clic

Un objectif ambitieux (et éloigné)

L’aspiration de Bill Gates ne se réalisera pas de sitôt. Actuellement, l’application de l’IA dans le milieu professionnel en est encore à ses débuts. Néanmoins, Emeric Pagès, consultant en stratégie digitale et formateur sur les outils d’IA, note la volonté des employés de dissocier vie professionnelle et vie personnelle. Selon lui, il est évident que l’IA peut répondre à cette demande : « En confrontant cette aspiration aux propos de Bill Gates, on comprend qu’il est nécessaire de réfléchir à la diminution du temps de travail. Cela implique une plus grande efficacité au travail, et l’IA est précisément conçue pour cela. Mais encore faut-il savoir l’utiliser correctement ! » Souvent source de spéculations, de fantasmes et d’inquiétudes, l’IA se fait de plus en plus présente dans le monde professionnel. Une enquête de Kantar Media publiée en mai 2024 révélait que près de 43 % des Français recouraient à l’IA, que ce soit pour leurs activités professionnelles ou leurs études. Six mois plus tôt, ce chiffre était notablement inférieur selon un rapport de Salesforce, où seulement 18 % des Français déclaraient utiliser l’IA au travail.

Cependant, l’expert en IA ne pense pas que nous serons renvoyés chez nous du jour au lendemain : « En France, nous restons très attachés à la culture du présentéisme, où le travail est souvent associé à la durée passée au bureau. » Tout espoir n’est pas perdu : « Il est important de souligner que les mentalités changent. De plus en plus d’entreprises envisagent d’adapter leur fonctionnement aux évolutions de la société et à ses attentes en matière de travail », ajoute-t-il. La semaine de trois jours pourrait-elle donc devenir un objectif réalisable ? Peut-être, si nous avons suffisamment de temps pour voir l’IA atteindre un tel stade de développement.

À Cordemais, un nouvel échec pour la conversion des dernières centrales au charbon.

ECONOMIE

À Cordemais, un nouvel échec pour la conversion des dernières centrales au charbon.

En 2017, Emmanuel Macron avait promis : « D’ici la fin de mon quinquennat, toutes les centrales à charbon seront fermées ». Un quinquennat et demi après, la France continue de consommer de la houille. Cela est dû, entre autres, à la crise énergétique de l’hiver 2022-2023, qui a conduit le gouvernement à retarder la fermeture de ces centrales jusqu’en 2027. En septembre 2023, le Président a pris un nouvel engagement : les deux dernières centrales à charbon encore en service, y compris celle d’EDF à Cordemais (Loire-Atlantique), doivent être « converties à la biomasse d’ici 2027 », c’est-à-dire alimentées au bois plutôt qu’au charbon. Encore une promesse non tenue. À la fin de septembre 2024, EDF a annoncé qu’elle « envisage de ne pas poursuivre le projet de conversion à la biomasse de la centrale thermique de Cordemais » car « les conditions technico-économiques [ne sont] pas réunies ».

Pour les 345 salariés de la centrale située sur les rives de la Loire et ses 120 agents sous-traitants, cet abandon est perçu comme une trahison. Bien que les syndicats aient soutenu le projet de reconversion à la biomasse « Ecocombust 2 », ils ne peuvent accepter le nouveau plan d’EDF. Ce dernier prévoit de mettre fin à la production d’électricité sur le site d’ici 2027, puis de transformer la centrale, d’ici 2029, en usine de fabrication de tubes pour l’industrie nucléaire en partenariat avec Framatome, une filiale d’EDF, ne préservant au mieux que 200 emplois.

Qui occupera ces postes ? « Nous savons aujourd’hui que les 200 emplois promis dans cette usine ne seront pas pour nous », annonçait fin novembre Fabien Deschamps, responsable de la CGT (Confédération générale du travail) Cordemais, dans des propos rapportés par Ouest France. Au-delà de la question de l’emploi, les salariés souhaitent également conserver leur statut et demandent des comptes à Luc Rémont, le PDG d’EDF.

Dans ce combat, les travailleurs sont soutenus. Huit parlementaires locaux – de La France insoumise au Modem – ont envoyé une lettre ouverte à Emmanuel Macron en octobre. Ils soulignent la perte d’un moyen de production électrique régulable, les conséquences sociales néfastes, ainsi que la diminution des revenus fiscaux pour les collectivités, et réclament que le président revienne sur la fermeture de la centrale.

Aucun modèle économique

Malheureusement, cet abandon n’est pas vraiment une surprise. Un premier projet, « Ecocombust », soutenu par EDF et Suez et appuyé par la CGT, avait déjà été abandonné pour des raisons de rentabilité. Il avait été relancé en 2023 sous le nom « Ecocombust 2 » par EDF et le groupe de recyclage Paprec, qui aurait construit une usine à proximité de la centrale pour transformer des déchets de bois d’ameublement en « black pellets », des granulés destinés à alimenter la chaudière de Cordemais.

Cependant, techniquement, la capacité de cette centrale, vieille de quarante ans, à fonctionner entièrement avec du bois était incertaine et aurait nécessité un investissement de plusieurs dizaines de millions d’euros. De plus, l’approvisionnement en biomasse est limité, engendrant des craintes pour d’autres projets locaux axés sur cette conversion.

Le véritable souci réside dans l’économie. Cordemais, à l’instar de toutes les centrales thermiques françaises, n’est destinée à fonctionner que quelques dizaines ou centaines d’heures par an pour satisfaire les pointes de consommation électrique. Son coût d’exploitation, supérieur – en raison du prix du combustible – à celui des centrales nucléaires, des éoliennes ou des panneaux solaires, la relègue en dernier recours pour le gestionnaire du réseau. Ainsi, selon EDF, il aurait été difficile de s’engager à acquérir de grands volumes de biomasse à Paprec pour une période de fonctionnement aussi réduite.

Partout ailleurs, la biomasse connaît des difficultés

Ces obstacles, identifiés depuis longtemps, avaient été signalés par RTE, l’entreprise gérant le réseau de transport d’électricité, dans son bilan prévisionnel 2023-2035. Ils ne se limitent pas à Cordemais.

La seconde centrale à charbon encore en service en France, à Saint-Avold, en Moselle, devait également être convertie à la biomasse. Toutefois, son propriétaire, GazelEnergie, a finalement annoncé fin septembre qu’il privilégierait une conversion au gaz, incluant une part de biogaz (provenant de sources renouvelables). Ce projet, plus simple techniquement, reçoit un meilleur accueil de la part des syndicats, qui espèrent une continuité des activités.

Une troisième centrale, à Gardanne (Bouches-du-Rhône), appartenant également à GazelEnergie, a été partiellement convertie à la biomasse dès 2016, tandis que sa dernière tranche au charbon a été arrêtée en 2018.

Cependant, rien ne s’est déroulé comme prévu. Dès le départ, les organisations environnementales avaient critiqué le fait que la centrale pourrait se fournir en bois à l’étranger, notamment au Brésil, contribuant potentiellement à la déforestation. Pour cette raison, la justice administrative a annulé – en première instance en 2017 puis au Conseil d’Etat en 2023 – son autorisation d’exploitation. Gardanne a finalement obtenu un sursis d’un an, jusqu’à fin 2024, pour compléter son étude d’impact, actuellement sous examen par les autorités.

Le sparadrap du capitaine Haddock

De plus, comme toutes les centrales thermiques, sa performance est médiocre. Deux tiers de l’énergie générée par la combustion de biomasse (ou de gaz) sont gaspillés. À Gardanne, le propriétaire avait promis de récupérer une partie de cette énergie pour alimenter le réseau de chaleur urbain, mais cela n’a jamais été réalisé.

Après des années de dysfonctionnements, l’Etat et GazelEnergie ont signé fin novembre un nouveau contrat de fourniture d’électricité, pour 4 000 heures par an. Cela représente presque deux fois moins que l’ancien contrat, qui prévoyait 7 500 heures mais qui n’avait jamais été respecté. En réalité, la centrale n’avait fonctionné qu’environ 20 % de ce temps ces dernières années.

Rarement utilisées, les centrales à charbon sont comparables au sparadrap du capitaine Haddock : le gouvernement peine à s’en défaire. Les convertir à la biomasse aurait certes permis de maintenir l’emploi et un moyen de production électrique de pointe, mais cette solution se révèle souvent coûteuse, complexe, et pas toujours écologique.

«Je suis tellement ravi, je n’ai pas de mots pour l’exprimer»: à la frontière libanaise, des réfugiés syriens souhaitent retourner en Syrie

INVESTIGATIONS

«Je suis tellement ravi, je n’ai pas de mots pour l’exprimer»: à la frontière libanaise, des réfugiés syriens...

MasnaaMasnaa (Liban).– Les crépitements des armes automatiques résonnent à travers les montagnes entourant la vallée de la Bekaa, à l’est du Liban. Les feux d’artifice illuminent le ciel ensoleillé. Ce dimanche matin, les résident·es de la région, où un grand nombre de Syriens et Syriennes ont trouvé asile depuis le début de la guerre civile en 2011, fêtent la chute du président syrien Bachar al-Assad, évincé de Damas, la nuit précédente, suite à l’assaut rapide des forces du Hayat Tahrir al-Cham (HTC).

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