Après « Kaamelott: Premier Volet », Astier nous en dit plus sur le deuxième opus
Il semblerait toutefois que le créateur n’ait pas trop de souci à se faire alors que plus de 130.000 places ont été vendues pour les avant-premières à moins d’une semaine de la sortie du film, dont 60.000 dès les premières 24h, un record pour un long-métrage français.
“Quelque chose de surprenamment spectaculaire” pour la suite
Pour rappel, le livre VI nous laissait avec un roi Arthur déchu, se remettant d’une tentative de suicide et de retour à Rome pour fuir la tyrannie de Lancelot à qui il avait pourtant légué le pouvoir. Kaamelott: Premier Voletnous amène une décennie plus tard dans un royaume de Logres exsangue et sous le joug d’un dirigeant obsédé à l’idée de tuer Arthur, introuvable depuis dix ans. Comme le montre la bande-annonce, son absence ne va pas durer plus longtemps et Kaamelott va enfin assister au “retour du roi”. Toutefois ce dernier ne semble pas très enjoué à l’idée de reprendre sa place et affiche clairement son mécontentement lorsqu’il lui faut mener la “résistance”.
Sans spoiler nos lecteurs, on pourrait noter, après avoir vu le film, que l’arc narratif semble presque bouclé à la fin des deux heures. Mais Alexandre Astier met les choses au clair: “C’est loin d’être fini”.
“Dans le (volet) un, on a quand même un personnage qui regroupe des gens. Il va falloir que ces gens prouvent leur valeur, on ne rentre pas à la Table ronde comme ça, on ne fait pas partie de la quête du Graal n’importe comment”, nous explique-t-il. Ce avant de préciser tout de même, eu égard aux capacités peu convaincantes des chevaliers: “Bon, dans le cadre précis de Kaamelott, il va falloir qu’ils essaient de prouver leur valeur”.
Pour l’interprète du Roi Arthur, chacun des volets de sa trilogie représente “un grand chapitre”. “Le (volet) un tourne une grosse page du bouquin, c’est le retour d’Arthur qui a été absent dix ans. Le deux, c’est sûr que ça va tourner une autre grosse page, explique-t-il au HuffPost. Et dans cette grosse page, il y aura forcément quelque chose de surprenamment spectaculaire. Ou en tout cas de très inattendu”.
“Je ne suis pas là pour aimer Kaamelott, je suis là pour le faire”
Cette trilogie, Alexandre Astier l’avait déjà plus ou moins en tête il y a dix ans. ”À cette époque-là, j’aurais pu vous résumer à peu près en une phrase ce qu’il y a dans le un, dans le deux et dans le trois. C’est tout. Et je n’aurais pas voulu avoir plus, de toute façon. Je pense qu’il faut écrire selon qui on est au moment où on le fait, il faut se laisser une marge d’écriture et ne pas trop prévoir à l’avance”, nous explique-t-il.
D’ailleurs, en tant que scénariste, il veut à tout prix éviter l’écueil inhérent à l’écriture d’une suite attendue comme Kaamelott: ne surtout pas tenter de coller aux attentes des fans. “Je pense que c’est une très mauvaise façon d’écrire, ce n’est pas bon du tout. Avec toute l’affection, tout l’amour que je porte aux fans, je pense qu’il ne faut pas que ce soit eux qui écrivent. D’ailleurs je crois que si c’était eux qui écrivaient, se serait zéro”, nous glisse-t-il non sans malice.
Il s’explique: “Les fans ont la nostalgie d’un Kaamelott qui a existé, moi je m’occupe du Kaamelott qui n’existe pas encore. Si je m’occupe de rappeler aux gens ‘ha, comme c’était bien avant’, c’est que je ne suis pas le mec qui écrit Kaamelott, c’est que je suis un fan. Or je ne suis pas fan de Kaamelott. Je ne sais même pas si j’aime Kaamelott. Puis d’ailleurs je m’en fous, je ne suis pas là pour l’aimer, je suis là pour le faire, ce qui n’est pas pareil”, conclut-il amusé.
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