Parmi eux, 21 ont été testés positifs au nouveau coronavirus, selon les chiffres obtenus tard lundi soir auprès du ministère.
Dans la nuit du 8 au 9 septembre, le méga-camp de Moria, le plus grand d’Europe, ouvert il y a cinq ans au pic de la crise migratoire, a été entièrement détruit par les flammes, laissant sans abri ses 12.000 occupants qui y logeaient dans des conditions insalubres.
Tensions avec les locaux
Mais quelque 800 exilés, selon le ministère, qui logeaient depuis des mois voire des années à Moria, sont désormais logés dans le camp temporaire, fermé à la presse, malgré la chaleur, l’absence de douches et de matelas, selon des témoignages recueillis par l’AFP.
Ils craignent l’animosité des insulaires, dont beaucoup s’opposent au maintien des migrants à Lesbos. Les incidents entre demandeurs d’asile et habitants, dont des sympathisants d’extrême droite, sont fréquents sur l’île depuis l’an dernier.
Le préfet de l’Egée du Nord, Kostas Mountzouris, l’un des plus farouches opposants au projet du gouvernement d’ériger un camp fermé sur l’île pour remplacer Moria, a appelé entrepreneurs et professionnels à se rassembler mardi en fin d’après-midi pour réclamer “l’éloignement des migrants de l’île à bord de bateaux”.
À voir également sur le HuffPost: À Paris, des familles de migrants dorment devant la mairie pour réclamer un hébergement
En savoir plus sur L'ABESTIT
Subscribe to get the latest posts sent to your email.