Le film tourné il y a déjà trois ans par le réalisateur de “Basic Instinct” met en scène Virgine Efira dans le rôle complexe d’une nonne mystique et lesbienne qui scandalisa l’Italie du XVIIe siècle. Un long-métrage aux scènes parfois choquantes qui ont perturbé certains spectateurs.
“L’un des pires films de ma vie!”
“C’est l’un des pires films de ma vie”, explique une jeune cinéphile accompagnée d’une amie qui acquiesce: “J’ai trouvé que c’était un film fait par des hommes pour des hommes. Un espèce de film pornographique hyper dérangeant.” “C’est très troublant”, poursuit une autre spectatrice. “Je ne m’attendais pas à des scènes aussi violentes. C’est très cru, avec des corps ensanglantés.” Une violence à laquelle le public avait été préparé avec une bande-annonce laissant entrevoir des scènes de tortures choquantes.
“C’est le meilleur film depuis le début du Festival”
Des avis qui ne sont pas partagés par d’autres cinéphiles dans la salle ce vendredi soir. Nombreux sont ceux à louer la prestation saisissante de Virginie Efira. “Elle donne tout ce qu’elle a, elle est extraordinaire”, nous dit-on dans les couloirs à l’issue de la projection. Le reste du casting du film est notamment composé de l’actrice britannique Charlotte Rampling (“Dune, “Hannah”) ou encore de Lambert Wilson (“Rendez-vous”, “De Gaulle”).
“C’est le meilleur film depuis le début du Festival cette année”, loue un festivalier très assidu qui assure n’avoir raté aucun film en compétition officielle pour le moment. ”J’ai adoré, ça approche un fait historique avec beaucoup d’humour et de second degré. Les hommes sont très moqués finalement dedans.” Un film qui déclenche les passions. De quoi faire de “Benedetta” un sérieux candidat pour la Palme d’or le 17 juillet prochain avec “Annette” de Leos Carax, autre outsider cette année.
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