Alors que les canicules se multiplient en raison du réchauffement de la planète, une partie du pays, notamment dans le Sud, a déjà été touchée en fin de semaine dernière par un pic de chaleur très intense de trois jours, avec des températures dépassant allègrement les 40°C dans de nombreuses stations.
Un épisode potentiellement “problématique” pour les personnes vulnérables
Mais “c’est une canicule plus longue, d’environ une semaine pour certaines régions”, a-t-il ajouté. Une persistance qui peut être plus problématique pour les organismes, en particulier les personnes fragiles.
L’épisode commencera jeudi après-midi avec une remontée sensible des températures qui pourront déjà atteindre 35°C à Paris ou 37°C en Aquitaine. Puis un premier pic de chaleur est attendu vendredi sur toute la moitié ouest du pays, “avec des pointes à 40°C voire 41°C dans le Sud-Ouest, des pointes à 37-38°C en Île-de-France et dans le Centre et jusqu’à la Normandie”, a précisé Patrick Galois.
Les températures devraient baisser pendant le week-end sur la façade atlantique, mais d’autres régions, comme l’Île-de-France, devraient rester au dessus des seuils de canicule.
“Après cette baisse relative et plus ou moins marquée selon les régions au cours du week-end, une nouvelle hausse des températures est attendue en début de semaine prochaine et pourrait nous amener à un nouveau pic de chaleur vers le mardi 11 août”, a expliqué le prévisionniste.
Une année 2020 déjà historiquement chaude
Il est encore trop tôt pour quantifier précisément ce pic mais il devrait être similaire au moins à celui de vendredi, avec “35 à 39°C, sur une bonne partie du pays, localement peut-être 40°C”, a-t-il ajouté.
Ce nouvel épisode de canicule survient alors que la France a enregistré son début d’année le plus chaud. La période janvier-juillet 2020 a ainsi été la plus chaude jamais observée depuis 1900, devant la même période de 2007, selon Météo-France.
L’année 2019, marquée par deux épisodes exceptionnels de canicule pendant l’été et un record absolu de température pour la France de 46°C, avait été la troisième année la plus chaude en France métropolitaine, après 2018 et 2014.
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