Chanteur iranien flagellé pour avoir loué les femmes dévoilées

Un Musicien Iranien Face à un Sort Tragique

Mehdi Yarrahi, un musicien iranien populaire, a récemment été condamné à 74 coups de fouet, une sanction que les militants dénoncent comme une tentative de le ridiculiser en raison de son soutien à un soulèvement national. Cette arrestation s’inscrit dans un contexte de répression visant les artistes et les universitaires en Iran.

Les Détails de la Punition Inhumaine

Yarrahi, âgé de 43 ans, a été fouetté par des officiers du bureau du procureur de la sécurité morale à Téhéran. Selon son avocate, Zahra Minuei, ce châtiment a été imposé par le Tribunal révolutionnaire iranien et marque la fin d’une affaire pénale qui a duré plusieurs années. Yarrahi a partagé sur son profil X : « Qui n’est pas prêt à payer le prix de la liberté ne mérite pas la liberté. »

Les Impact sur la Santé et les Droits de l’Homme

Selon son avocat, Mostafa Nili, Yarrahi éprouve des difficultés à s’asseoir ou à se pencher en raison des douleurs causées par cette punition. Il est important de noter que le Bill International des Droits de l’Homme des Nations Unies interdit strictement la flagellation, la qualifiant d’inhumaine et dégradante. Cette situation illustre de manière tragique la lutte pour les droits humains en Iran.

Un Contexte de Répression Artistique

Cette punition sévère a eu lieu à un moment particulier, alors que la communauté artistique iranienne célébrait deux réalisateurs ayant remporté un Oscar pour un court métrage d’animation. Sur les réseaux sociaux, de nombreux Iraniens ont exprimé leur indignation face à cette contradiction : alors que des artistes sont célébrés à l’international, ils subissent des traitements abusifs de la part de leur propre gouvernement.

Un Souvenir de Révolte et de Courage

Yarrahi a été arrêté lors d’une vague de détentions visant à réprimer les manifestations qui commémoraient l’anniversaire d’un soulèvement survenu en 2022. Ce soulèvement, alimenté par des jeunes et en particulier des femmes, visait à défier le régime conservateur du pays. Leur courage face à l’oppression reste une source d’inspiration pour de nombreux militants et défenseurs des droits humains.

La Voix de l’Espoir

Malgré la brutalité de son châtiment, Yarrahi a exprimé sa gratitude envers son équipe juridique et a affiché un message optimiste : « Souhaitant la libération. » Cette résilience illustre la lutte continue pour la liberté et les droits humains en Iran, où de nombreux artistes et citoyens continuent de s’élever contre l’injustice. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter cette vidéo sur YouTube.