Sur franceinfo, il a dénoncé “les excès” qui ont conduit ce pilier de la majorité, entendu comme témoin dans l’affaire Matzneff, à quitter son poste. “Nous avons un problème (avec les élus EELV, ndlr) et nous souhaitons clarifier nos relations de travail”, a affirmé Emmanuel Grégoire. “De façon plus claire, nous allons demander des excuses à Alice Coffin (militante féministe élue dans le 12e, ndlr) et à nos partenaires écologistes”, a poursuivi l’élu socialiste.
Une mobilisation à laquelle n’a pas pris part le chef de file des écolos à la mairie de Pairs, David Belliard, qui est passé devant ce mini-cortège sans s’arrêter, a remarqué un journaliste mais où figuraient plusieurs membres de son groupe. Au sein de l’état major écolo, c’est également l’embarras qui domine. Interrogé sur LCI, le secrétaire national d’EELV Julien Bayou a affirmé qu’il n’aurait, à titre personnel, “pas organisé cette manifestation ou encore moins utilisé ces slogans”. Dans l’après-midi ce mardi, le chef de file des écolos parisiens David Belliard a également condamné “avec force” ces slogans, alors que la crise couve dans les allées de l’Hôtel de Ville.
“La malhonnêteté la plus crasse”
Un sentiment de gêne que ne partage pas (du tout) Alice Coffin. Également citée par franceinfo, l’élue du 12e ne regrette pas une seconde cette mobilisation. ”“Il y a une émotion, je dis bravo aux militantes féministes qui se sont mobilisées, bravo aux élus écologistes. Ce que j’espère c’est que Christophe Girard va donner un exemple à des gens comme Gérald Darmarnin et Eric Dupond-Moretti pour que les responsables politiques comprennent que ça ne va pas s’arrêter”, a réagi la conseillère de Paris.
Une comparaison avec le ministre de l’Intérieur qui ne passe pas du tout dans l’entourage de la maire de Paris, Christophe Girard ne faisant pas l’objet de poursuite ou d’accusations de viol. Adjointe d’Anne Hidalgo, Audrey Pulvar n’a pas mâché ses mots envers ceux qui, à l’instar d’Alice Coffin, font le parallèle.
“Prétendre que les situations de Gérald Darmanin et de Christophe Girard sont identiques relève de la malhonnêteté la plus crasse”, accuse sur Twitter l’ancienne journaliste, qui poursuit: “l’un, ministre de l’Intérieur, censé, entre autres, recueillir et protéger la parole des victimes de violences, fait l’objet d’une procédure judiciaire et d’une plainte pour viol. Il n’en demeure pas moins présumé innocent. L’autre, adjoint à la Culture de la Maire de Paris, entendu en qualité de témoin dans l’affaire Matzneff, ne fait l’objet d’aucune poursuite, d’aucune plainte ou mise en cause. Il est présumé innocent…de crimes dont il n’est même pas accusé. L’un reste en poste, l’autre démissionne”.
De quoi promettre des discussions houleuses au sein de l’exécutif parisien.
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