Cinq choses à savoir sur la périménopause (elle ne se limite pas aux bouffées de chaleur)
Cette expérience a suscité tant de frustration chez elle qu’elle a créé, avec d’autres, le groupe Pausitivity pour sensibiliser les femmes aux symptômes de la périménopause. Elle a aussi fait campagne pour que des plaquettes sur le sujet soient affichées dans les cabinets médicaux.
“J’aurais aimé tout savoir sur la périménopause, pace que je ne m’attendais pas à ce que ça bouleverse ma vie”, confie-t-elle. “Du front qui se dégarnit selon le schéma de la calvitie masculine aux palpitations qui, un soir après le travail, m’ont conduites aux urgences, en passant par la paranoïa et l’anxiété qui ont failli me pousser à me jeter d’un pont… Je n’aurais jamais imaginé que la ménopause puisse être si terrible.”
L’anxiété peut être paralysante
“Ça a détruit toute confiance en moi. Je me suis retrouvée à pleurer au supermarché et à m’inquiéter de choses qui n’arriveraient jamais. Il m’était impossible, à l’époque, de m’endormir avant trois ou quatre heures du matin.”
Toutes les femmes ne sont pas logées à la même enseigne
“Chaque ménopause est différente. Il faut qu’on puisse s’identifier aux informations données. C’est peut- être comme cela que plus de Noires, et plus de femmes en général, se sentiront prêtes à parler de ce sujet. Ce n’est pas une question d’égalité mais d’équité, ce qui est très différent.”
La périménopause est souvent mal diagnostiquée
Ce n’est que lorsque son père, spécialiste du cancer du sein, lui a dit qu’il s’agissait peut-être d’un problème hormonal qu’elle s’est rendue chez un gynécologue et qu’on lui a diagnostiqué une périménopause. On lui a prescrit un THS, ce qui a tout changé.
“Depuis, je suis une nouvelle femme. J’ai repris le contrôle de ma vie et me sens vraiment bien”, affirme-t-elle.
Atteindre la ménopause peut être valorisant
“Ce n’est pas le moment de nous battre contre nos utérus mais de suivre le cours des choses”, ajoute-t- elle. “Pour moi, la périménopause était un cadeau, même si mes règles se sont arrêtées avec dix ans d’avance. La fin de ma fertilité a correspondu à la période la plus fertile de ma vie et c’est génial de ne plus subir les hauts et les bas des poussées hormonales!”
Cet article, publié sur le HuffPost britannique, a été traduit par Laura Pertuy pour Fast ForWord.
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