Souvenir du tsunami le plus meurtrier de l’histoire
Un monument commémoratif érigé en mémoire des victimes du tsunami de 2004.
Commémoration du tsunami dévastateur de 2004
JEUDI, des cérémonies se tenaient dans les pays d’Asie pour rendre hommage aux plus de 220 000 personnes qui ont perdu la vie il y a deux décennies dans le tsunami de l’Océan Indien, le plus meurtrier de l’histoire. Le 26 décembre 2004, un séisme de magnitude 9.1 a frappé l’île de Sumatra en Indonésie, déclenchant d’énormes vagues qui ont ravagé les communautés côtières de l’Océan Indien. Ces vagues, qui atteignaient parfois 30 mètres de haut, ont tué 227 899 personnes dans 15 pays.
Les cérémonies de commémoration à travers l’Asie
DANS la province d’Aceh en Indonésie, la plus touchée, une sirène a retenti pendant trois minutes à la Grande Mosquée Baiturrahman jeudi, suivie de prières islamiques. Les familles ont visité les fosses communes à travers Banda Aceh, la capitale provinciale. Le tsunami a tué plus de 160 000 personnes rien qu’en Indonésie. L’échelle de la catastrophe a fait que de nombreuses familles n’ont jamais pu identifier les restes de leurs proches.
Zainal Abidin devant les ruines de sa maison détruite par le tsunami de 2004.
Le besoin de systèmes d’alerte précoce
LORSQUE le tsunami a frappé, il n’y avait pas de système d’alerte précoce avancé en place dans l’Océan Indien. Les survivants ont raconté comment beaucoup ne savaient pas ce qui se passait lorsqu’ils ont vu l’eau se retirer des plages et reculer dans l’océan – un signe avant-coureur d’un tsunami. Des efforts ont été faits par les gouvernements et les organismes internationaux, dont l’Unesco, pour créer de meilleurs systèmes d’alerte précoce. Il existe maintenant trois systèmes d’alerte précoce couvrant l’Océan Indien, dont un à Jakarta, la capitale de l’Indonésie, un basé à Melbourne et Canberra en Australie, et un à Hyderabad en Inde. Cependant, des lacunes subsistent dans le système, notamment l’absence de systèmes de surveillance pour les tsunamis déclenchés par des facteurs non sismologiques, tels que les glissements de terrain sous-marins. Les experts estiment qu’il est également nécessaire de mettre en place des programmes d’éducation soutenus dans les communautés à risque, pour se préparer aux futures catastrophes.
La mémoire du tsunami de l’Océan Indien reste vive dans l’esprit de ceux qui l’ont vécu et de ceux qui ont perdu des êtres chers. En cette journée de commémoration, nous nous souvenons des vies perdues et nous nous engageons à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour minimiser les pertes lors des catastrophes naturelles futures. Poursuivons l’éducation, la préparation et l’innovation pour construire un avenir plus sûr pour tous.
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