Dans le sud de la Californie, le rugissement des avions se fait entendre à plus de 3 000 mètres d’altitude. John Miller (77 ans), Sharron Fielding (70 ans), Ricki Thues (71 ans) et Doug Wuest (69 ans) se retrouvent à bord d’un DHC-6 Twin Otter. “Doug Wuest ouvre la porte et, avec ses trois amis, s’extirpe de l’appareil”, raconte le New York Times. Au total, 28 parachutistes amateurs, tous des retraités, participent à cette aventure aérienne.
“Ils avaient environ 45 secondes pour se mettre en formation, trouvant leur place au sein d’un enchevêtrement de trois cercles formant un flocon de neige, une figure qui rendait ce saut déjà compliqué encore plus excitant […] À 1 600 mètres au-dessus du sol, ils se sont séparés, laissant un espace de sécurité entre eux.”
Quelques secondes plus tard, ils ouvrent leurs parachutes, devenant 28 méduses brillantes dérivant dans le ciel bleu.
Dans son élément
Doug Wuest, le coach informel de ce groupe soudé, a fondé “Wuest Ways” en 1987 avec sa femme Marilyn. Pour lui et ses amis, le parachutisme est devenu une activité incontournable des week-ends.
Johnny Bateman, 80 ans, a effectué son premier saut en 1962 alors qu’il était militaire. Depuis, il a conservé son esprit d’aventurier. “Quand je saute de l’avion, c’est comme si j’étais dans mon élément”, confie-t-il.
Avec le temps, la pratique du parachutisme nécessite une préparation accrue. Bateman réalise des exercices d’assouplissement quotidiens, tandis que Wuest et sa femme suivent régulièrement des formations sur les mesures d’urgence. Pour ces seniors, l’expérience est comme une parenthèse enchantée, comme l’explique John Miller :
“Quand vous quittez l’appareil, il n’y a plus d’arthrose, plus de courbatures, plus de douleurs. C’est la chose la plus libératrice que vous puissiez faire.”
Bien que le parachutisme ne soit pas recommandé par les médecins, surtout pour les personnes souffrant de problèmes cardiaques, les seniors interrogés par le New York Times n’en tiennent pas compte. “Quoi que vous fassiez, vous risquez de vous blesser”, déclare Ricki Thues avec un sourire.
En un instant, “John Miller troque son casque pour un bonnet de père Noël et s’apprête à prendre la direction du bar. Mais d’abord… un dernier saut”.
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C’est fascinant de voir comment le saut en parachute peut redonner de l’élan et de la vitalité aux seniors ! Cette expérience audacieuse est vraiment une belle façon de défier l’âge et de se sentir libre. Bravo à ces vétérans pour leur esprit aventureux ! 🌟✈️