Les tâches incontournables : un défi insurmontable ?
Nous avons tous des tâches importantes à accomplir, mais parfois, elles semblent impossibles à réaliser. Que ce soit transformer un bureau en chambre de bébé ou vendre la maison d’un proche décédé pour financer les études de votre enfant, ces projets peuvent paraître des montagnes à gravir.
- Métamorphoser un espace bureau en chambre d’enfant.
- Vendre une maison familiale pour financer l’éducation.
- Rédiger des rapports en retard.
- Démêler des documents fiscaux perdus.
Ces tâches titanesques ne figurent pas simplement sur une liste de choses à faire; elles sont des projets lourds de conséquences.
Procrastination ou échec à gérer ?
Face à ces défis, nous nous demandons souvent : Pourquoi ne pouvons-nous pas y faire face ? La procrastination n’est qu’un aspect du problème. Il s’agit plutôt de se sentir dépassé, non par manque d’effort, mais par un sentiment de défaite.
Considérons le cas d’une personne devant prendre une décision médicale difficile pour un proche. Après avoir consulté plusieurs médecins, elle reste indécise, prisonnière de la situation comme un problème irrésolu.
Une approche par petits pas : la clé de la productivité
David Allen, l’expert en productivité, suggère d’agir par petits pas pour avancer, même si cela semble insignifiant. Toutefois, nos problèmes les plus pressants résistent souvent à cette approche graduelle. On a parfois l’impression qu’une action d’envergure est nécessaire.
Dans les cas extrêmes, comme celui d’Alexandre le Grand face au nœud gordien, il semble qu’une solution radicale soit nécessaire. Mais cela n’est pas souvent possible dans la réalité, où nous devons persévérer face à nos défis les plus complexes.
Les émotions et l’art de traiter les tâches complexes
Les émotions compliquent encore la tâche. Si votre bureau est votre espace créatif, envisager de le transformer peut être non seulement mélancolique, mais effrayant. On entre dans une spirale affective où on se sent mal car on n’arrive pas à avancer, et vice-versa.
Pour briser ce cercle vicieux, envisagez votre futur “vous” racontant comment vous avez surmonté cette épreuve. Cela aide à réaliser que les sentiments passagers ne doivent pas déterminer nos actions futures.
Effort soutenu : soulever des montagnes
Un jour à la salle de sport, un entraîneur m’a conseillé de mettre plus de poids sur la barre. Malgré un effort intense, la barre ne bougeait pas, jusqu’à ce que, soudainement, elle se soulève comme par magie. C’est là que j’ai compris l’importance de l’effort soutenu. De nombreux problèmes nécessitent des périodes de travail prolongées sans résultats immédiats, mais c’est en persistant que nous parvenons à nos fins.
La faiblesse de la volonté : comprendre l’akrasia
Le terme akrasia, qui signifie faiblesse de la volonté, décrit l’action de ne pas faire ce que l’on a décidé de faire. Pourquoi fait-on l’opposé de ce que l’on voulait ?
Selon le philosophe Donald Davidson, l’akrasia résulte de la tension entre nos jugements à petite échelle et nos conclusions “toutes choses considérées”. Sur un plan plus vaste, nos actions semblent parfois plus sensées qu’elles n’y paraissent à première vue.
L’art de négocier avec nos problèmes
Gérer un problème nécessite de le comprendre pleinement. Contrairement à l’idée agressive de simplement “faire avec”, il s’agit d’adopter une approche nuancée, persistante et flexible. Acceptez d’entrer dans une relation avec vos problèmes, pour finalement les résoudre avec succès. En bref, avant de tourner la page, il faut devenir intime avec le problème.
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