Covid-19 : créé à Montpellier, le test virologique salivaire EasyCov va être remboursé en France
Le 28 novembre, la HAS s’était prononcée en faveur de ces tests, uniquement pour les personnes symptomatiques pour qui le test PCR serait « difficile ou impossible ». « En cas de test positif, un contrôle par un test RT-PCR sur prélèvement salivaire est nécessaire, compte tenu de la spécificité du test EastCov », avait précisé la HAS.
EasyCOV est ainsi pleinement reconnu parmi les examens de biologie médicale au cœur des stratégies de diagnostic et de dépistage de la Covid-19.
Personnes âgées, jeunes et sportifs de haut niveau ciblés
Depuis le printemps dernier, le laboratoire montpelliérain Sys2Diag, rattaché au CNRS, développe une nouvelle technique de dépistage du Covid-19 basée sur la salive, en collaboration avec le CHU de Montpellier. Avec l’appui de deux entreprises montpelliéraines, Skillcell, chargée de la production et de la commercialisation et Vogo, qui a participé au consortium scientifique. Il faut prélever quatre gouttes de salive sous la langue. Le résultat est connu en 40 minutes sous la forme d’un changement de couleur : jaune fluo pour positif, orange pour négatif.
L’accent va être mis en France sur trois cibles :
- Les personnes âgées ou en situation de handicap accueillies en EHPAD ou maisons de santé
- Les jeunes enfants dont les prélèvements nasopharyngés sont souvent difficiles
- Les sportifs dont les pratiques imposent une répétivité forte des dépistages. Les footballeurs pourraient notamment être concernés.
Des élus plaident pour un plus grand usage de ces tests salivaires, notamment Jean Rottner, président de la Région Grand Est.
Le test salivaire doit être intégré à la doctrine de lutte contre la #covid19
👉 peu cher
👉 réalisable facilement
👉 résultat en 40 min @FiralisGroup et @Skillcell_Alcen sont opérationnels pour une production en grand nombreEn 🇫🇷 on attend lgt comme tj une autorisation !! pic.twitter.com/OacHyFUWqV
— Jean ROTTNER (@JeanROTTNER) December 21, 2020
La HAS émet encore des doutes sur les patients asymptomatiques. Les études se poursuivent pour tenter d’élargir le spectre de personnes concernées. Pour l’heure, seuls les laboratoires de biologie médicale et les médecins sont aptes à réaliser ce dépistage.
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