Une nouvelle dynamique géopolitique

Dans le contexte du conflit en Ukraine, les États-Unis et le Royaume-Uni ont évoqué l’émergence d’un nouvel “axe” autoritaire impliquant la Russie, la Chine, la Corée du Nord et l’Iran. Ce regroupement semblait être motivé par des sentiments d’hostilité envers l’Occident. L’alignement de ces nations autocratiques suggérait une coalition contre des adversaires communs.

Les interactions économiques entre les nations

Un des principaux éléments de cette coalition a été la vente par l’Iran de drones et de missiles balistiques à la Russie, ainsi que l’exportation de pétrole vers la Chine. Cependant, ces actions n’ont pas eu l’impact escompté lors des moments critiques, soulevant des doutes sur la véritable coopération et la solidarité entre ces pays.

Un soutien manquant lors des crises

Malgré les attentes, lors de l’agression israélienne contre l’Iran et des frappes américaines sur des installations nucléaires iraniennes, les autres membres de cet “axe” n’ont pas répondu favorablement. La Chine et la Russie, pourtant les plus puissantes de ces nations, ont émis des protestations symboliques sans jamais offrir d’assistance concrète à l’Iran.

Une analyse critique du concept d’axe

Selon Alexander Gabuev, directeur du Carnegie Russia Eurasia Center, la situation illustre les limites de l’idée d’un “axe” autoritaire. Il souligne que ces pays, chacun ayant des intérêts distincts et souvent égoïstes, préfèrent ne pas s’impliquer dans les conflits des autres. Cette diversité de situations et de priorités remet en question l’unité des nations face à des ennemis communs.

Des conflits aux dynamiques divergentes

Les guerres et les conflits auxquels sont confrontés ces pays sont très différents. Loin de partager des valeurs ou des institutions similaires, ils poursuivent des objectifs souvent isolés. Les rivalités historiques et les intérêts stratégiques propres à chaque État compliquent encore plus les relations entre eux.

Un avenir incertain pour l’axe autoritaire

En définitive, bien que l’idée d’un “axe” d’autoritarisme ait sa résonance, elle semble plus fragile face aux réalités géopolitiques actuelles. Chaque pays agit principalement selon ses intérêts personnels plutôt que dans une stratégie collective. Cela ouvre la voie à des questions sur la durabilité de telles alliances dans un monde de plus en plus multipolaire.


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