Une Évasion Psychédélique : La Musique et le Cinéma
La chanson “Yoshimi Battles the Pink Robots, Pt. 1” des Flaming Lips évoque un univers à la fois onirique et mélancolique, racontant l’histoire d’une jeune guerrière japonaise qui lutte contre des machines malfaisantes menaçant l’humanité. Cette œuvre, sortie en 2002, applique parfaitement une ambiance d’animation japonaise et son inclusion dans les crédits de fin de la série Netflix The Electric State semble pertinente. Cependant, elle pourrait également mettre en lumière des lacunes dans le film, telles que le manque de chaleur et de sincérité.
Une Direction Sordide et Prévisible
Les frères Russo, co-réalisateurs du film, semblent avoir embrassé leur mojo de « garçons avec des jouets » à travers une odyssée trépidante, mais dénuée d’âme qui explore le Sud-Ouest américain dans une version rétro-futuriste des années 90. Avec des projet tels que Cherry et The Gray Man, ces réalisateurs continuent leur procession de contenus à fort budget pour le streaming, mais qui laissent souvent peu d’empreinte culturelle.
Une Adaptation Étriquée
Adapté de la graphic novel à succès de Simon Stalenhag, The Electric State présente un rythme frénétique qui peut devenir assourdissant. Malheureusement, le film ne parvient ni à susciter le rire ni à faire palpiter le cœur. Il donne davantage l’impression d’être une pâle imitation de ce qu’un film devrait être, aspirant à un style Amblin diffus, sans en atteindre la magie.
Un Voyage Nostalgique Semé d’Embûches
Le film commence en 1990, avant la guerre, en introduisant Michelle (Millie Bobby Brown) et son frère surdoué, Christopher (Woody Norman). Alors que le monde se voit confronté à une révolte anti-robots, la tension s’intensifie autour des machines qui demandent des droits et commencent à protester. Ce cadre dystopique abonde d’éléments d’aventure, mais peine à capturer l’authenticité des récits qui l’ont précédé.
Une Montée en Puissance de l’Action et de L’Affectivité
Au fil du récit, Michelle se retrouve à naviguer dans un monde où elle doit retrouver son frère, dont elle a cru la mort après un accident tragique. Le film foisonne de personnages, mais la surenchère devient vite épuisante. Le passage de personnages tels que Ted (Jason Alexander) à Keats (Chris Pratt) et leurs compagnons robotiques fantaisistes semble souvent plus conçu pour l’effet visuel que pour enrichir l’intrigue.
Un Message Déjà Entendu
Malgré son ambition, The Electric State lutte pour établir un lien émotionnel significatif. La tentative du film de véhiculer un message sur la nécessité de se reconnecter à l’humanité, en se distanciant des technologies, apparaît particulièrement ironique dans un produit de Netflix, royaume de l’algorithme. Les acteurs, bien que talentueux, semblent perdus dans un film où l’ancrage émotionnel fait défaut, ce qui laisse les spectateurs optant pour une immersion véritable.
En somme, bien qu’esthétiquement intrigant, The Electric State demeure une œuvre qui pourrait laisser les amateurs de science-fiction un peu sur leur faim, cherchant une connexion authentique dans un contenu trop souvent mécanique et artificiel.
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