“Ce qu’on a vu mais qui est compliqué, encore une fois parce qu’il y a trop de passion et pas assez de connaissances, c’est que ces vaccins n’ont pas du tout la durée d’efficacité que les uns et les autres pouvaient espérer”, explique le professeur Raoult, promoteur d’un traitement controversé des malades du Covid via une bithérapie associant hydroxychloroquine et azithromycine.
“En réalité, il y a une dégradation de leur efficacité assez grande, et comme en plus de ça ils n’ont pas une efficacité aussi bonne sur les variants que sur la cible primaire sur laquelle ils avaient ciblé, bien entendu ça pose une question sur la durée d’efficacité de la vaccination”, continue-t-il.
“Donc moi, si vous me posez la question ’est-ce que ça a un sens sur quelqu’un qui est à très haut risque’, c’est-à-dire les obésités maladives, des gens qui pèsent 150 kilos, ou bien alors est-ce qu’il faut vacciner les gens qui ont plus de 70 ans et qui ont en plus des pathologies associées, est-ce qu’il faut faire une troisième dose? Ça ne me choque pas du tout”, répond Didier Raoult (à écouter ci-dessous sur le vaccin et le pass sanitaire lors d’un autre échange).
Les plus de 65 ans et les personnes présentant des comorbidités pourront, elles, dès le 1er septembre, reprendre rendez-vous pour cette dose de rappel.
Ce rappel est jugé nécessaire parce que “la protection vaccinale chez certaines personnes -les plus fragiles, les plus âgés- baisse”, selon le chef du gouvernement.
Un délai d’environ 6 mois entre la deuxième et la troisième dose doit être respecté.
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