David Stassen : Un créateur passionné derrière “Running Point”
David Stassen, co-showrunner de la nouvelle comédie sur le basketball, Running Point, semble avoir été destiné à cette aventure. En tant qu’amateur de basketball à Chicago, Stassen se souvient de ses racines, évoquant sa connexion personnelle avec le célèbre équipe des Bulls de 1991. Au cours d’une conversation récente sur Zoom, il n’a pas caché son enthousiasme pour le projet, en affirmant que son équipe est prête à produire autant d’épisodes que Netflix le souhaitera.
Une carrière florissante à Hollywood
Stassen a accumulé une riche expérience au fil des années, en collaborant étroitement avec Ike Barinholtz et Mindy Kaling. Leur rencontre date du camp d’été, et leur amitié s’est solidifiée au lycée. Ils ont fait leurs preuves dans des projets tels que The Mindy Project et ont coécrit le film Central Intelligence. Avec des productions comme Blockers et The Oath, Stassen a prouvé sa capacité à naviguer dans l’industrie du divertissement, culminant récemment avec la relance d’un projet de série en partenariat avec Mel Brooks.
Une ambiance de travail inspirante
La dynamique au sein de l’équipe travaillant sur Running Point est palpable. Stassen souligne qu’ils ont pris le temps de développer les personnages et d’affiner les intrigues avant même le début de la salle des écrivains. Leur passion commune pour la comédie et le drame crée un environnement collaboratif enrichissant, alimentant des conversations stimulantes sur la direction de la saison et de l’expérience basketballistique à l’écran.
Les avantages de filmer à Los Angeles
Le choix de Los Angeles comme lieu de tournage s’est imposé naturellement. Stassen a exprimé sa gratitude pour cette opportunité, insistant sur le fait que l’essence du spectacle repose sur une famille californienne privilégiée. Filmer à L.A. permet d’accéder à une multitude de ressources et de talents, facilitant ainsi la tâche de casting des acteurs comme Kate Hudson et Brenda Song, qui seraient difficiles à attirer ailleurs.
Le défi du casting : choisir des talents inattendus
Le casting de Chet Hanks a soulevé certaines interrogations, compte tenu de sa réputation sur Internet. Cependant, Stassen a souligné que son audition était si convaincante qu’elle a surpassé toutes les réserves initiales. Le désir de Hanks d’incarner son personnage avec sérieux, en s’investissant dans le basketball, a séduit l’équipe et montré que parfois, les apparences peuvent être trompeuses.
Un avenir incertain et des ambitions grandissantes
Hollywood traverse une période difficile, avec une baisse significative de l’activité de production. Stassen mentionne une ambiance plus stagnante dans les studios, rappelant une époque plus prolique où des spectacles comme The Mindy Project produisaient jusqu’à 24 épisodes par saison. Néanmoins, il reste optimiste sur l’avenir, évoquant la possibilité de créer entre 10 et 20 épisodes par an si l’équipe obtenait une liberté créative totale, prouvant ainsi que leur passion pour le métier est toujours vive.
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