Découvrez la Saison 2 de ‘Rivals’ : Plus Grande, Plus Audacieuse.

La très appréciée adaptation de Jilly Cooper, Rivals, a fait sensation au Royaume-Uni cet automne. Cependant, le showrunner Dominic Treadwell-Collins a toujours eu à l’esprit son public américain.

« En pensant aux Américains — ayant passé beaucoup de temps aux États-Unis grâce à mes grands-parents — j’ai grandi avec la télévision américaine et je comprends l’obsession américaine pour le caractère étrange des Britanniques », confie Treadwell-Collins à The Hollywood Reporter. « Cette série célèbre la britannicité, la classe, ainsi que le sexe à la fois particulier et joyeux. Nous avons souvent évoqué le fait qu’elle avait un ton similaire à celui de Bridget Jones. »

« Cette malice à la Daniel Cleaver est très représentative de Rupert », poursuit le producteur primé, connu pour son travail sur A Very English Scandal et EastEnders. « Je pense que c’est ce qui attire le public américain, et le bouche-à-oreille grandit en disant : ‘Mon dieu, cette série est osée.’ C’est une version plus moderne de Downton Abbey, mais plus provocante et sans pitié. »

Rivals, déjà renouvelée pour une deuxième saison, est disponible sur Hulu aux États-Unis depuis octobre. L’histoire suit le roman de Cooper sur le célèbre scélérat et député de vieille famille, Rupert Campbell-Black (Alex Hassell), et sa rivalité avec Tony Baddingham (David Tennant), se déroulant dans l’univers des années 1980 de la station de télévision indépendante Corinium, située dans le comté fictif de Rutshire, dans les Cotswolds, au sud-ouest de l’Angleterre.

Baddingham engage un journaliste irlandais dynamique, Declan O’Hara (Aidan Turner), époux de l’actrice Maud (Victoria Smurfit), en provenance de la BBC. Declan est plongé dans la vie extravagante de l’élite de Rutshire, peuplée de personnages attachants tels que Lizzie Vereker (Katharine Parkinson), Freddie Jones (Danny Dyer) et Cameron Cook (Nafessa Williams).

Cependant, au cœur de l’intrigue, se trouve une histoire d’amour entre la jeune et inexpérimentée Taggie (Bella Maclean), fille des O’Hara, et Campbell-Black, qui sont irrésistiblement attirés l’un vers l’autre dans un paysage tumultueux de sexe, de malice et d’épaulettes.

Alex Hassell et Bella Maclean dans ‘Rivals’. Image fournie par Disney+

Cooper, dont les Rutshire Chronicles ont fait d’elle une figure emblématique au Royaume-Uni, a joué un rôle clé dans le processus de création de la série. « Nous avons veillé à nous assurer que Jilly était satisfaite à chaque étape », explique-t-il. « Jilly a validé les scénarios et a donné ses commentaires. Je me souviens que nous avions écrit que Rupert demandait à Declan de lui rendre ses couverts, et Jilly a dit : ‘Il ne dirait jamais le mot couverts ! Il dirait de l’argenterie.’ C’est cela, l’authenticité. »

Le showrunner révèle qu’il a longtemps été désireux d’adapter l’œuvre de Cooper. « Au fil des ans, beaucoup de gens se sont moqués de moi pour cela », avoue-t-il. « D’autres professionnels de la télévision disaient que c’était un peu trop ‘ridicule’. Mais je savais à quel point ces histoires pouvaient être excellentes. » Ce n’est que lorsqu’il a créé la société de production Happy Prince, faisant partie d’ITV Studios, qu’il a enfin senti que Rivals avait trouvé sa place.

Ce projet est clairement une véritable passion pour le producteur, comme le montre l’enthousiasme dans sa voix. « La raison pour laquelle j’ai commencé avec ce livre, c’est à cause de la romance entre Rupert et Taggie », confie-t-il à THR. « C’est le fil conducteur, mais Declan O’Hara a également son importance. C’est un immigrant irlandais qui entre dans ce monde huppé. Mon père était aussi un Irlandais issu de la campagne qui est venu en Angleterre et m’a envoyé à Harrow, l’école que Rupert a fréquentée. J’ai côtoyé ces gens-là. Je connais des Ruperts. J’étais à l’école avec eux, et je comprends ce système de classes en tant qu’étranger. »

Bien que le public de Cooper soit majoritairement féminin, Rivals semble avoir élargi son audience. « C’est devenu une série que les gens regardent ensemble », ajoute-t-il. « J’ai reçu des messages d’amis disant que cela a pimenté leur vie sexuelle — ils pensent que les taux de natalité britanniques et américains vont augmenter grâce à cette série. »

Treadwell-Collins se montre très enthousiaste à l’idée de la saison deux, alors que le bouche-à-oreille s’amplifie et que l’audience internationale grandit. « Notre espoir a toujours été d’explorer l’univers de Jilly Cooper », déclare-t-il. « Ce qui me fascine, c’est qu’un jeune public américain lit maintenant à l’avance et compare Rupert et Taggie à Twilight ! C’est une histoire universelle. »

« Bien sûr, j’ai la pression de la première saison sur les épaules », admet-il. « J’écris en tant que personne perfectionniste. Ça représente un défi. Donc, pour la saison deux, nous visons plus grand, mieux, plus audacieux. Nous savons que nous voulons continuer à revenir avec la série. »

« Nous avons déjà commencé à travailler sur les scénarios. Nous mettons en place de petites surprises pour les spectateurs », tease le responsable de Rivals. « Nous sommes très rigoureux. Mais ce qui est super, c’est que l’équipe est constituée de fans. Nous regardons la télévision, nous sommes le public, donc nous allons être plus exigeants envers nous-mêmes que le public ne le sera jamais. »