Des masques et des moments de transe, du Tiruvannamalai à l’Anti-Atlas

Quelles pratiques t’ont le plus marqué ?
Celles qui sont extrêmement intenses. Par exemple, le Karthigai deepam dans la ville de Tiruvannamalai, dans le sud de l’Inde, où un énorme chaudron contenant plusieurs tonnes de ghee est allumé à la nuit tombée, au sommet de la montagne sacrée. À ce moment-là, les dévots, par centaines de milliers, entrent collectivement en transe. Il y a aussi le festival Dassara à Kulasekharapattinam, également dans le sud de l’Inde. Des milliers d’hommes et de femmes se déguisent pour rejouer l’exploit de la déesse Durga tuant le démon à tête de buffle. Tout y est représenté : déesse, buffles et autres animaux – parfois étranges -, dieux, ascètes, cavaliers, jeunes filles tribales et démons de toutes sortes… Enfin, à Piornal en Espagne, il y a le rite de Jarramplas, où des navets sont jetés sur le bouc émissaire, nommé Jarramplas, pour exorciser le mal. Bien sûr, il y en a beaucoup d’autres.
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