La première découverte a eu lieu en Ouganda en 2015: une girafe de 2,8 mètres a été aperçue, un gabarit infiniment plus petit que celui de ses congénères, qui oscillent le plus souvent entre 4 et 6 mètres. Trois ans plus tard, en 2018, un deuxième animal de 2,6 mètres a été enregistré en Namibie.
Concrètement, les deux girafes mâles naines sont dotées de pattes bien plus courtes que le reste de l’espèce. Elles ont aussi un cou plus long (pour la girafe ougandaise) ou plus court (pour celle de Namibie).
GCF researchers recently spotted 2 dwarf giraffe in Namibia & Uganda. These giraffe had shorter legs compared to others of similar age. This is the first description of dwarf giraffe, which shows how little we know about these iconic animals https://t.co/XmPFGQDIYi@BMC_seriespic.twitter.com/zighmCXTqm
— Giraffe Conservation Foundation (GCF) (@Save_Giraffe) January 3, 2021
Cette maladie est connue: elle affecte généralement les humains mais aussi les animaux domestiques. En revanche, elle est très rarement observée chez les animaux sauvages. Et comme le soulignent les experts, c’est la première fois que des cas sont rapportés chez les girafes.
Comment expliquer son apparition? C’est là tout le mystère.
Selon les premières études menées sur des animaux en captivité présentant des troubles similaires, cette maladie a été associée à la consanguinité et à un manque de diversité génétique. Mais l’origine de cette pathologie chez les animaux sauvages reste inconnue.
“Malheureusement, il n’y a sans doute aucun avantage à cette petite taille”, a expliqué à l’agence Reuters Julian Fennessy, co-fondateur de la Fondation pour la protection des girafes. Et d’évoquer de possibles difficultés pour se nourrir mais aussi se reproduire, au vu de leur taille pas forcément adaptée à celles des femelles de leur espèce.
À noter que si les deux spécimens ont réussi à survivre dans la phase plus critique de l’enfance, la girafe ougandaise n’a pas été aperçue depuis mai 2017. Celle de Namibie a elle été observée au mois de juillet 2020.
À voir également sur Le HuffPost: À Noël, ces éléphants déguisés provoquent la colère des défenseurs des animaux