DOGE lance son chatbot GSAi pour 1500 employés fédéraux

Introduction au GSAi : Un Chatbot pour l’Efficacité Gouvernementale

Le gouvernement américain, sous l’impulsion d’Elon Musk, a introduit un chatbot propriétaire appelé GSAi au sein de l’Administration des Services Généraux (GSA). Ce programme, visant à automatiser des tâches traditionnellement effectuées par des employés humains, a été déployé auprès de 1 500 agents fédéraux. Ce changement est survenu dans un contexte de réduction significative du personnel, engendrée par les nouvelles politiques de l’administration.

Un Chatbot Sûr et Adapté aux Besoins Administratifs

GSAi est spécialement conçu pour accomplir des tâches générales, semblables à des outils commerciaux tels que ChatGPT ou Claude d’Anthropic. Sa conception vise à garantir la sécurité de son utilisation dans les environnements gouvernementaux. Des employés de la GSA ont souligné que ce chatbot pourrait également aider à l’analyse des données de contrats et d’acquisition, ce qui pourrait bouleverser la façon dont les opérations sont réalisées au sein de l’agence.

Une Stratégie de Rationalisation du Personnel ?

L’introduction de GSAi soulève des interrogations quant à la stratégie globale à long terme. En effet, certains experts en intelligence artificielle suggèrent que l’intégration de tels outils pourrait légitimer de nouvelles vagues de licenciements au sein des agences gouvernementales. L’objectif sous-jacent semble être une optimisation qui permettrait d’utiliser moins de personnel pour des tâches qui peuvent désormais être automatisées.

Fonctionnalités du GSAi et Comment l’Utiliser

Les employés de la GSA peuvent interagir avec GSAi via une interface familière, semblable à celle de ChatGPT. Le modèle par défaut utilisé est Claude Haiku 3.5, avec d’autres options disponibles selon les besoins. Les possibilités offertes par GSAi incluent :

• Rédaction d’e-mails
• Création de points de discussion
• Résumés de textes
• Écriture de code

Une note interne met en garde contre l’utilisation d’informations sensibles, renforçant ainsi la nécessité d’une précaution accrue lors de l’interaction avec cet outil.

Retours d’Expérience des Utilisateurs

Les premiers retours sur GSAi sont partagés, certains employés le qualifiant de « bon comme un stagiaire », signifiant que les réponses fournies manquent parfois de précision et de créativité. Ces témoignages soulignent les limitations actuelles du chatbot, qui sont critiquées par des utilisateurs cherchant des réponses plus pertinentes et contextuelles.

Perspectives d’Avenir et Initiatives Similaires

La mise en œuvre de GSAi pourrait ne pas se limiter à la GSA. D’autres départements, comme le Trésor et le Département de la Santé, envisagent d’utiliser un modèle similaire. De plus, un projet de chatbot pour le Département de l’Éducation avait été envisagé mais a été abandonné en raison des problèmes techniques rencontrés. À l’échelle de l’armée, des outils d’IA comme CamoGPT sont utilisés pour traiter des sujets sensibles, marquant une volonté croissante d’intégrer l’automatisation au sein des services fédéraux.

Ces développements illustrent l’impact croissant de l’intelligence artificielle dans le secteur public, tout en soulevant des questions sur l’avenir des travailleurs de ce secteur.