MarseilleMarseille (Bouches-du-Rhône).– La journée s’annonçait solennelle, et elle l’a été. Lors du procès des effondrements de la rue d’Aubagne, ce jeudi 12 décembre, les rangs du public se sont à nouveau remplis jusqu’à la dernière place, comme lors du premier jour, pour écouter les réquisitions du procureur. Ou plutôt, des procureurs, puisque, aux côtés du magistrat Michel Sastre, le chef du parquet de Marseille, Nicolas Bessone, a fait une apparition inattendue. C’est presque sans précédent. Ce dernier a déclaré « un réquisitoire à deux voix », comme pour illustrer l’engagement de la justice dans la lutte contre l’habitat indigne. Comme pour montrer que du côté du parquet aussi, à Marseille, « il y a eu un avant et un après rue d’Aubagne ».
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Ce procès est un moment crucial pour la justice à Marseille. Il est essentiel que l’intégralité de la chaîne de responsabilité soit tenue pour compte afin d’éviter que de telles tragédies ne se reproduisent. Espérons que cette démarche contribuera à une réelle prise de conscience sur l’habitat indigne et à des mesures concrètes pour protéger les citoyens.
C’est un moment crucial pour la justice à Marseille. J’espère que cette démarche marquera un tournant dans la lutte contre l’habitat indigne et qu’elle apportera des réponses aux victimes des effondrements de la rue d’Aubagne. La transparence et la responsabilité doivent primer pour éviter que de telles tragédies ne se reproduisent.