Comme chaque jeudi, Cemil Şanlı nous livre son édito politique. Cette semaine, il nous parle de l’état démocratique du pays des Lumières et de la Grande Révolution de 1789. Spoiler : ça sent fort mauvais.
Quelle drôle de démocratie ! Où les élections ont lieu sans les électeurs. Où des ministres peuvent trahir, mentir, voler sans être inquiétés par la justice mais plutôt soutenus par le président lui-même. Et où ce sont des Conseils privés comme publics mais dans tous les cas corrompus par l’argent qui remplacent le parlement et les élus pour gouverner le pays dans une totale opacité.
Quelle drôle de démocratie ! Qui voit gonfler sans cesse le budget de sa police toujours plus puissante et agressive tandis que l’humanité crève sur les trottoirs de sa capitale. Et que la planète brûle, au sens propre comme au figuré. Mais bon, aucune raison de s’alarmer, jusqu’ici tout va bien.