Éric Coquerel : Un appel à l’action pour la censure
Éric Coquerel, président de la commission des finances à l’Assemblée nationale et membre de La France insoumise (LFI), intensifie ses efforts pour convaincre le Parti socialiste (PS) de se joindre à lui dans une motion de censure contre le gouvernement. Selon lui, le budget proposé par le gouvernement actuel est, à ses yeux, « pire » que celui défendu par l’ancien gouvernement de Michel Barnier. Coquerel souhaite rassembler les socialistes d’ici février pour obtenir suffisamment de voix en faveur de la censure.
Le défi de l’unité des opposants
La récente déclaration de politique générale du Premier ministre François Bayrou a laissé le PS divisé, avec seulement huit membres ayant voté pour soutenir la censure parmi 66. Coquerel souligne l’importance d’une « séance de rattrapage » pour le PS lors du prochain vote budgétaire, prévu à la fin de février ou au début de mars. Il estime qu’il faut attirer entre 15 et 20 voix du PS pour passer la motion, важно pour le succès global de l’opposition.
La montée des tensions avec le PS
Coquerel prévoit également que des candidats LFI pourraient se présenter dans les circonscriptions des socialistes qui ne soutiendront pas la censure. Il déclare : « Mon travail est d’ici février de les convaincre de censurer », avertissant que laisser Emmanuel Macron poursuivre sa politique pendant trois ans serait inacceptable. Cela met en lumière le besoin d’unir la gauche pour faire face à l’administration actuelle.
Critique acerbe du budget actuel
Le député de Seine-Saint-Denis ne mâche pas ses mots concernant le budget présenté par Bayrou, le qualifiant de « budget Barnier en pire ». Il critique également les négociations sur la réforme des retraites, expliquant que les propositions faites par le Premier ministre ne seraient rien de plus qu’un « attrape-nigaud ». Selon lui, les discussions prévues n’apporteront pas de résultats significatifs et servent simplement à gagner du temps.
Réactions des socialistes et stratégies divergentes
Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a réagi en dénonçant les accusations de Jean-Luc Mélenchon, qui qualifie le PS de « forfaiture » pour son refus de censurer. Faure a appelé Mélenchon à « argumenter plutôt qu’à invectiver », soulignant qu’une approche plus constructive serait bénéfique. En conséquence, il insiste sur le fait que le NFP n’est pas un parti monolithique, mais une coalition avec des opinions diverses.
Un avenir incertain pour la coalition
Les tensions croissantes au sein de l’alliance de gauche soulignent un défi majeur pour ses membres. Alors que certains, comme les communistes et Les Écologistes, montrent leur volonté de négocier avec le gouvernement malgré le vote de censure, d’autres, comme le PS, semblent privilégier une stratégie de collaboration pour éviter des décisions catastrophiques pour la société.
Alors que le paysage politique français continue d’évoluer, les enjeux autour de la censure et des réformes en cours resteront au cœur des débats, façonnant l’avenir de la gauche dans son ensemble.
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