En leur parlant, quelles sont les préoccupations ou inquiétudes qui revenaient le plus souvent ?
Les hommes plus âgés – agriculteurs, pêcheurs ou retraités – étaient plutôt satisfaits de leur situation. Ayant longtemps vécu sur des bateaux de pêche, ils ont connu la liberté que procure le fait d’être seul. Beaucoup d’entre eux recherchent d’autres formes de relations familiales, des modèles alternatifs, habitant avec leur mère, leurs frères ou leurs sœurs, bref leur propre petit groupe. Mais ils sont inquiets pour la jeune génération, ils se demandent comment la vie dans les villages pourra continuer s’il n’y a pas assez de femmes. Les jeunes se plaignent davantage, du style « toutes les filles avec qui j’étais à l’école sont parties » – évidemment, ce n’est pas tout à fait vrai, il y a pas mal de femmes sur les îles Féroé – mais ils avaient peut-être commencé à pêcher et ne voulaient pas quitter la région, sans savoir comment fonder une famille, ou même si une femme serait éventuellement disposée à s’installer ici avec eux.
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