Pendant neuf ans, Flore Benguigui a été la chanteuse et compositrice du groupe L’Impératrice, qui a connu un grand succès lors de festivals majeurs, notamment Coachella, et a récemment sorti un nouvel album intitulé « Pulsar ». Cependant, en septembre, alors qu’une nouvelle tournée était sur le point de débuter, elle a quitté le groupe, annonçant sur Instagram : « Il m’était physiquement et psychologiquement impossible de continuer ».

Dans ce groupe exclusivement masculin, Flore Benguigui dénonce un environnement de travail extrêmement difficile, marqué par un sexisme ordinaire et des humiliations répétées. Finalement, elle a perdu son principal outil de travail : sa voix. Elle indique qu’elle n’a pas pu réaliser ses concerts normalement pendant un an et demi, recourant à une forme de playback, ce qui est une réelle angoisse pour les artistes.

Dans l’industrie musicale, la pression pour produire rapidement est très forte et les contraintes financières sont lourdes, allant jusqu’à étouffer les artistes qui en sont responsables.

Contactés, les cinq membres de L’Impératrice, anciens partenaires de Flore Benguigui, ont répondu par e-mail : « Les situations décrites par Flore ne correspondent pas aux faits. (…) Il n’y a jamais eu de contrôle sur ce qu’elle a dit. (…) Depuis le premier concert en 2015, le traitement ‘live’ des voix a été une décision artistique validée collectivement, qui n’a jamais remis en question ses qualités de chanteuse, compositrice et interprète, ni sa place au sein du groupe. »


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