France – Pays-Bas en quart de l’Euro: les Bleues filent en demi-finales
Le match qui se déroulait au New York Stadium avait mal commencé, un jeune garçon ayant lancé un projectile sur le car des Bleues, fissurant une vitre extérieure, mais sans perturber les joueuses présentes à l’intérieur, selon l’encadrement.
Sur le terrain, la première mi-temps a été marquée par une large domination tricolore chargée en occasions manquées, dont un poteau de Delphine Cascarino. En deuxième partie, les Bleues requinquées par l’arrivée de Selma Bacha ont réitéré régulièrement, mais sans succès. Comme sur une tête mal cadrée de Grace Geyero, ou en se heurtant aux mains de la gardienne néerlandaise, Sari van Veenendaal.
via Associated Press
C’est finalement un pénalty tiré par Eve Périsset qui a permis aux Françaises d’ouvrir le score dans la première période des prolongations.
Suffisant pour écraser la malédiction qui entoure la sélection: cela fait dix ans que les Bleues peinaient à passer le quart de finale en grande compétition.
Pari réussi pour Corinne Diacre
Depuis les Jeux olympiques de 2012, la France est en effet restée bloquée en quarts de finale de chaque compétition (Euro-2013, Mondial-2015, JO-2016, Euro-2017, Mondial-2019), une série de cinq échecs consécutifs qui lui colle à la peau.
“Passer les quarts, ce n’est pas une fin en soi. Mais étant donné que cela fait quelques années qu’on n’arrive pas à passer ce cap, c’est l’objectif de demain”, résumait vendredi la capitaine Wendy Renard, la Lyonnaise de 32 ans aux huit titres en Ligue des champions, et capitaine.
Se défaire de cette malédiction était un objectif à court terme pour les Bleues, et un impératif pour la sélectionneuse au regard des objectifs affichés: soulever le trophée à Wembley, comme elle l’a maintes fois répété, ou atteindre au moins le dernier carré, comme le lui a demandé le président de la FFF Noël Le Graët.
Pour Corinne Diacre, en fin de contrat, c’est aussi un résultat décisif pour la suite de sa carrière. Ce score, inévitablement, jette une nouvelle lumière sur la reconstruction qu’elle a lancée au sein du collectif après le mondial 2019, marquée notamment par la non-sélection d’Amandine Henry.
À partir de maintenant ce n’est donc que du bonus pour les Bleues, qui affronteront mercredi l’Allemagne, à Milton Keynes.
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