Gaspard Kœnig candidat à l’élection présidentielle
Invité des 4 Vérités sur France 2, le philosophe, créateur du think tank Génération Libre, a confirmé sa volonté de briguer l’Élysée, après deux ans passés à sillonner le pays, voyage qui l’a “chargé, à la fois personnellement et politiquement.”
«J’ai parcouru la France pendant 2 ans et je me suis aperçu que tout le monde souffrait de la bureaucratie et aujourd’hui je me présente à l’élection présidentielle. »
?Gaspard Koenig, philosophe candidat à la présidentielle#Les4V avec @Caroline_Rouxpic.twitter.com/mirgGdwtDr
— Caroline Roux (@Caroline_Roux) January 11, 2022
“Qu’est-ce qu’on fait quand on a des idées en démocratie? On fonde un parti”, a-t-il expliqué. Chose qu’il a faite dès le mois de mai 2021, en lançant “Simple”, un parti en réaction à la complexité administrative, la “folie normative” française.
“Tous les soirs ou presque, je vivais chez l’habitant, et tous les soirs, il m’apparaissait que les gens souffrent de problèmes de paperasse, de problèmes administratifs, mais souvent ce sont des choses tragiques, dramatiques, qui les empêchent de vivre leur vie, de faire leur métier”, a plaidé le philosophe, déplorant que ce thème ne soit “quasiment jamais abordé dans le débat politique ou alors c’est le dernier dont on parle.”
Huit mois après le lancement du parti, Gaspard Kœnig a décidé “d’aller au bout de cette démarche” et de se présenter officiellement. Sur l’échiquier politique, il se définit comme faisant partie du “grand espace politique du centre”.
“Lassé de murmurer à des oreilles bouchées”
Cette candidature était pressentie et a même été annoncée dès le 8 janvier à son cercle rapproché, rapporte Challenges. Le site du désormais candidat est d’ores et déjà prêt, avec un “principe d’action” – simplifier – et cinq propositions phares: “recodifier le droit”, “garantir l’autonomie locale des collectivités”, “mettre en place un revenu universel”, “maîtriser son destin numérique” et “préserver le droit du vivant”.
Il y a donc désormais une quinzaine de candidats déclarés pour briguer la mandature suprême. Mais comme d’autres, Gaspard Kœnig a écarté l’idée d’une union ou d’un rôle de conseiller auprès d’une ou d’un autre, se disant “lassé de murmurer à des oreilles bouchées.”
“Président de la République ça ne me fait pas rêver”, a-t-il déclaré, reconnaissant que la concrétisation de sa candidature serait “compliquée”, entre les parrainages et les finances nécessaires. “Mais je pense que si les gens se reconnaissent dans ce thème général de la simplification et les idées de liberté que je porte, ils pourront le dire”, a assuré le philosophe de 39 ans.
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