Girondins de Bordeaux: Bixente Lizarazu « triste » et « écœuré »
Dans quelle division joueront les Bordelais la saison prochaine? En L1? En L2 comme il y a pile 30 ans après une descente pour raisons administratives? Au niveau amateur comme d’autres clubs historiques ou prestigieux tels Reims, Sedan, Bastia ou Strasbourg? Ou le club fondé en 1881 va-t-il carrément disparaître ?
“C’est ce qui peut arriver”, a dit craindre sur RMC la légende du club Alain Giresse qui s’est dit “trahi par des gens qui sont totalement incompétents dans le domaine du football et qui ne sont pas venus là pour faire du sport mais pour faire du business”.
“Une bonne chose que tous ces pitres dégagent”
“Du début à la fin, cette histoire est un scandale, une honte absolue, a aussi tweeté Bixente Lizarazu, autre ancienne gloire des Girondins, dans les années 1990. C’est inacceptable pour le football français. Je suis choqué, triste et écœuré”, écrit le champion du monde 1998.
“Je suis à la fois dégoûté, triste et soulagé, a aussi commenté pour Sud Ouest l’ancien attaquant du club Christophe Dugarry. C’est une bonne chose que tous ces pitres dégagent. GACP, King Street… Ils sont venus pour se sucrer sur le dos du club, et ils s’en vont avec un simple communiqué… Des ordures étaient à la tête du club, on le savait, on n’a pas arrêté de le dire”.
D’autres joueurs passés par les Girondins ont aussi fait part de leur tristesse, de leur colère ou de leur soutien au club sur les réseaux sociaux:
Les supporters, déjà très remontés contre la direction depuis de longs mois, réclament à nouveau le départ du président Frédéric Longuépée et “une cession du club saine et durable”.
L’annonce du départ de King Street “n’est malheureusement pas pour moi une grande surprise”, avait le premier réagi le maire EELV de Bordeaux Pierre Hurmic, qui, alors dans l’opposition, avait voté contre le plan de reprise du club en 2018. “Tout devra être fait pour mettre en place une solution assurant la pérennité de ce club”, a ajouté l’édile.
Ce vendredi 23 avril, le maire écologiste a par ailleurs assuré que la municipalité était un “partenaire actif” du club et déjà en contact avec deux repreneurs potentiels. Le repreneur devra faire preuve d’un “attachement au club, d’un amour du foot et d’une volonté de territorialisation de ce club”, a affirmé Pierre Hurmic à la presse.
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