Ils photographient les oubliés de nos villes
Non loin de là, à Gambetta, dans le XXème, Dylan Raïs, lui aussi, filme et prend en photo régulièrement les gens qu’il croise. Pour ce jeune trentenaire, ce qui les relie tous, « c’est qu’ils s’en foutent ». En quête « de la différence, de l’étrange, de l’hors du commun », le jeune homme originaire du Pays basque est attiré par les personnes à contre-courant. « Contrairement à cette norme de ne montrer que les beaux côtés de la vie sur les réseaux sociaux, ces gens s’en fichent complètement et ils ont sûrement raison », continue Dylan. Même constat pour Marie-Line. « Certains se trouvent dans un isolement assez fort causé par la vieillesse ou la vitesse du monde. Pour beaucoup d’entre eux, cela ne leur correspond plus. Ils se sentent déconnectés », décrit la jeune femme.
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