Inondations en Belgique, 6 semaines après, partie 2 : les bénévoles
Stéphane A.
19 heures
Oui, oui, oui, il y a eu et il y a énormément d’entraide de la part de nombreuses personnes venues d’un peu partout de Belgique, de France, d’Allemagne, des Pays-Bas… et nous les remercions… MAIS, IL Y A UN GRAND MAIS qui n’est pas évoqué dans votre reportage , ce grand MAIS, c’est L’ABANDON des sinistrés par les assurances … 2 mois après la catastrophe, des milliers de sinistrés n’ont pas encore eu la visite d’un expert. Les assurances sont aux abonnées absentes, tous les sinistrés remplissent leur partie de contrat, à savoir protéger, assainir, nettoyer en “bon père de famille” leur maison comme stipulé dans les contrats d’assurance… les sinistrés font tout eux-mêmes avec l’aide de connaissances ou avec l’aide d’entreprises pour ceux qui ont des réserves d’argent… MAIS LES ASSURANCES NE REMPLISSENT PAS LEUR PART DU CONTRAT, À SAVOIR INDEMNISER CORRECTEMENT LES SINISTRÉS… l’hiver est à nos portes, la plus part des sinistrés n’ont pas de chauffage, d’eau chaude, une installation électrique conforme… ils survivent dans des conditions précaires, leurs habitations sont humides, décrépies, malsaines… Les assurances jouent la montre car ils savent que bon nombre de ces sinistrés accepteront plus facilement une insémination ridicule par rapport aux dégâts subis car ils seront fatigués de camper, fatigués de se laver à l’eau froide, fatigués de cuisiner sur un camping-gaz, fatigués de se chauffer avec des petits chauffages d’appoint, fatigués de la malbouffe proposée par la Croix-Rouge, fatigués d’attendre un expert qui ne viendra jamais… LES SINITRÉS SONT DÉJÀ OUBLIÉS, ABANDONNÉS ET VONT SE FAIRE ESCROQUER PAR LES ASSURANCES… j’appelle cela UN CRIME… Un crime que cautionnent les politiciens et les médias car on NE PARLE PAS DE CETTE ESCROQUERIE ORGANISÉE PAR UN SECTEUR QUI ENGRANGE DES MILLIARDS COMME PRIMES SUR LES CONTRATS D’ASSURANCE HABITATION… Maintenant , faites un petit reportage sur cette escroquerie et sur ces sinistrés qui survivent dans des conditions précaires car les assurances veulent qu’il en soit ainsi pour fuir leurs responsabilités.
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