Une Tragédie Naturelle au Burundi
Le 9 mai 2025, le village de Kasaba, situé près du lac Tanganyika à Bujumbura, a été frappé par de violentes inondations ayant causé la mort d’au moins 104 personnes. Les pluies torrentielles, qui ont également affecté Kinshasa plus tôt dans le mois, ont provoqué des dégâts matériels considérables. Ces événements dramatiques soulignent la gravité des catastrophes naturelles en République Démocratique du Congo (RDC) et leur impact dévastateur sur les communautés locales.
Un Village Pris au Piège des Eaux
Les habitants de Kasaba ont été surpris par la montée des eaux durant la nuit. Selon Bernard Akili, chef du secteur de Nganja, la rivière Kasaba a débordé, entraînant des rochers et des débris, et rasant des habitations. Ces événements tragiques ont majoritairement touché les plus vulnérables, y compris les enfants et les personnes âgées.
Les Bilan et Dégâts Matériels
Outre les pertes humaines, 28 personnes ont été blessées et 150 maisons ont été détruites par les inondations. Le manque d’accès au village — qui est isolé par la géographie et ne dispose pas de réseau mobile — a compliqué les efforts de secours. Les équipes humanitaires ont signalé la découverte de 119 corps dans les décombres, traduisant l’ampleur de la catastrophe.
Fréquence des Catastrophes Naturelles en RDC
Les événements climatiques extrêmes sont fréquents en RDC, notamment autour des rives des Grands Lacs, où les conditions environnementales sont aggravées par la déforestation et l’urbanisation anarchique. En 2023, des inondations similaires avaient entraîné la mort de 400 personnes dans d’autres régions de la province du Sud-Kivu. Ces catastrophes sont souvent liées aux conséquences du or et du commerce irresponsable des ressources naturelles.
Des Données Alarmantes sur les Inondations en Afrique
Les statistiques du Bureau de l’ONU pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) révèlent que 6,9 millions de personnes dans la région d’Afrique occidentale et centrale ont été affectées par des inondations en 2024. Ce phénomène alarmant souligne la vulnérabilité de l’Afrique aux catastrophes naturelles exacerbées par le réchauffement climatique, qui continue d’aggraver la situation pour les populations marginalisées.
Vers un Avenir Sombre en Afrique
Les experts prévoient que d’ici 2030, jusqu’à 118 millions d’Africains vivant avec moins de 2 dollars par jour seront confrontés à des risques accrus, y compris des sécheresses, des inondations et des vagues de chaleur extrêmes. Ce contexte souligne d’urgence d’adopter des mesures pour atténuer les effets des catastrophes naturelles et soutenir les communautés les plus vulnérables face à un avenir incertain.
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